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Le 28 octobre 2005


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Le crépuscule de l'obscurcissement

(Agence Science-Presse) - C'est le crépuscule de l'obscurcissement global. D'accord, le jeu de mots est facile, mais difficile à éviter.

La théorie de l'obscurcissement global, émise pour la première fois il y a 16 ans, voulait que la lumière du Soleil qui atteint la Terre soit en baisse. De nouveaux calculs confirment que c'est effectivement le cas... mais seulement dans certaines régions.

Il y avait pourtant de réelles raisons de s'inquiéter. Selon certains calculs, la quantité de lumière qui, franchissant les nuages, atteignait la surface, avait diminué de 2,7% par décennie entre les années 1950 et 1970. Une quantité énorme, mais qu'il a fallu bien du temps à certains chercheurs pour accepter: le premier calcul sur ce sujet remonte à 1989. Et même une fois acceptée, encore plus de temps pour aboutir sous la forme de congrès (voir Lumière sur l'obscurcissement global).

Pour en savoir plus sur ce sujet, lire:

Lumière sur l'obscurcissement global (2004)

Et

Eclairer l'obscurcissement global (2005)

Ce n'est qu'au cours des deux dernières années que les choses ont débloqué et que des fonds ont permis des recherches plus approfondies. Et c'est ainsi que tout récemment, une équipe dirigée par Yoram J. Kaufman, du Centre Goddard des vols spatiaux à Greenbelt, Maryland, a pu établir que l'obscurcissement était plus fort dans certaines régions. Sur 318 sites répartis à travers le monde, le déclin est en moyenne de 0,27 watt par mètre caré par année entre 1964 et 1999. Mais dans 144 de ces sites, tous situés près de grandes villes, l'obscurcissement est plus prononcé.

La proximité des villes n'est pas une coïncidence. L'obscurcissement a indubitablement une cause humaine, écrivent Kaufman et ses collègues dans la revue Geophysical Research Letters. Mais c'est là que ça redevient obscur, parce que les scientifiques demeurent incapables d'expliquer les causes profondes du phénomène. Ils ont bien sûr pensé à la pollution atmosphérique (voir ce texte), mais sa distribution à travers le monde ne colle pas avec les hauts et les bas de l'obscurcissement.

Du moins, avec ce qu'on connaît pour l'instant de l'obscurcissement et de son histoire. Les recherches se poursuivent.

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