|  
 Le 26 septembre 2005  
  
  
                     Retour 
                      au sommaire des capsules  
                      Grippe aviaire: ça se précise en Indonésie (Agence Science-Presse) - C'est confirmé: 
                      six personnes sont bel et bien mortes de la grippe aviaire 
                      en Indonésie. Deux 
                      nouvelles confirmations sont tombées ce lundi, 26 
                      septembre.  
                      
                        | On est évidemment loin d'une épidémie: 
                          bien que les premiers malades remontent à juillet, 
                          seulement une vingtaine de personnes sont actuellement 
                          hospitalisées avec des symptômes attribués 
                          dans plusieurs cas, c'est en cours de confirmation 
                          à la grippe aviaire. D'autres l'ont sûrement 
                          contractée et ne s'en portent pas plus mal aujourd'hui. | Lire 
                            également ce texte de vendredi dernier: 
                             Grippe 
                            aviaire: est-ce commencé? |  Mais pour quelque virus que ce soit, passer 
                      de zéro décès à six décès 
                      en quelques semaines, c'est un motif suffisant d'inquiétude. 
                      Dans l'ensemble de l'Asie, en deux ans, la grippe aviaire 
                      n'a fait "que" 64 morts, la plupart au Vietnam.  Pendant ce temps, un débat fait rage 
                      en Indonésie: faut-il abattre des millions de volailles 
                      pour réduire les risques de propagation du virus? 
                      Car jusqu'ici, toutes ces personnes atteintes l'ont été 
                      parce qu'elles l'ont attrapé d'un animal. Aucun cas 
                      de transmission du virus H5N1 d'humain à humain n'a 
                      été confirmé.  L'Organisation mondiale de la santé 
                      recommande un abattage de masse, le gouvernement indonésien 
                      s'est contenté d'abattages limités, préférant 
                      se lancer dans une vaccination de masse de la volaille. 
                      Cette dernière stratégie coûte moins 
                      cher, mais elle comporte un risque: celui que le virus H5N1 
                      finisse par s'adapter à ce vaccin et à devenir 
                      ainsi encore plus dangereux. Capsule 
                        suivante Retour 
                        au sommaire des capsules Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse 
                        en produit des semblables -et des meilleures!- chaque 
                        semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science 
                        et technologie (vous désirez vous abonner?).
 Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!
    |