| Suivant le jargon officiel, un "groupe facilitateur" 
                            a remis le mois dernier, à Bonn (Allemagne), 
                            le rapport d'un atelier informel sur la "proposition 
                            d'adaptation" ou les "mesures d'atténuation" 
                            pour les pays en voie de développement.  Ce rapport était le troisième point 
                            à l'ordre du jour, lundi après-midi, 
                            de la 23e rencontre de lOrgane 
                            subsidiaire de conseil scientifique et technologique 
                            (SBSTA), organisme dont la mission est d'aider les 
                            délégués de la Conférence 
                            des Nations Unies proprement dite (Conférence 
                            des parties, ou COP).  Et ce 3e point à l'ordre 
                            du jour a donné lieu à une longue série 
                            d'interventions, plusieurs délégués 
                            (Arabie Saoudite, Australie, Canada, Royaume-Uni, 
                            Japon, etc.) soulignant tour à tour ce qui, 
                            à leur avis devra être ajouté 
                            à un éventuel plan quinquennal.  | Où 
                            est la nouvelle? Pour 
                            les journalistes scientifiques, un tel congrès 
                            est un lieu de choix. Mais pour les journalistes généralistes, 
                            c'est pénible: pas d'annonces spectaculaires, 
                            pas de découvertes scientifiques à annoncer... On 
                            l'a vu à la conférence de presse que 
                            donnait lundi après-midi le ministre canadien 
                            de l'Environnement et président de la 
                            Conférence Stéphane Dion. Lorsqu'une 
                            journaliste lui a demandé ce qu'il adviendrait 
                            de l'entente Québec-Ottawa sur les changements 
                            climatiques, si le Canada se retrouvait en campagne 
                            électorale, le ministre s'est lancé 
                            dans une dénonciation enflammée de la 
                            façon de négocier du gouvernement québécois. 
                            Une fois son intervention terminée, alors que 
                            les journalistes étrangers revenaient à 
                            l'objet de la conférence de presse la 
                            Conférence des Nations Unies les caméras 
                            de télévision se sont éteintes 
                            et ont commencé à quitter la salle. +++ 
                           Voyez 
                            notre couverture de la Conférence 
                            des Nations Unies Visitez aussi LE 
                            KIOSQUE ENVIRONNEMENT
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