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Le 29 novembre 2005


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Conférence sur les changements climatiques
90 minutes dans la vie d'un délégué

(Agence Science-Presse) - Les pays participant au Protocole de Kyoto sont unanimes: il faudra aider les pays du Sud à s'adapter aux changements climatiques. Mais avant cela, il faut s'entendre sur une stratégie de cinq ans par laquelle on financera cette aide. Et avant cela, il faut définir ce financement. Et avant cela, il faut approuver un rapport. C'est à cette étape pré-pré-préliminaire que s'attelaient lundi après-midi les délégués.

Suivant le jargon officiel, un "groupe facilitateur" a remis le mois dernier, à Bonn (Allemagne), le rapport d'un atelier informel sur la "proposition d'adaptation" ou les "mesures d'atténuation" pour les pays en voie de développement.

Ce rapport était le troisième point à l'ordre du jour, lundi après-midi, de la 23e rencontre de l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique (SBSTA), organisme dont la mission est d'aider les délégués de la Conférence des Nations Unies proprement dite (Conférence des parties, ou COP).

Et ce 3e point à l'ordre du jour a donné lieu à une longue série d'interventions, plusieurs délégués (Arabie Saoudite, Australie, Canada, Royaume-Uni, Japon, etc.) soulignant tour à tour ce qui, à leur avis devra être ajouté à un éventuel plan quinquennal.

Où est la nouvelle?

Pour les journalistes scientifiques, un tel congrès est un lieu de choix. Mais pour les journalistes généralistes, c'est pénible: pas d'annonces spectaculaires, pas de découvertes scientifiques à annoncer...

On l'a vu à la conférence de presse que donnait lundi après-midi le ministre canadien de l'Environnement —et président de la Conférence— Stéphane Dion. Lorsqu'une journaliste lui a demandé ce qu'il adviendrait de l'entente Québec-Ottawa sur les changements climatiques, si le Canada se retrouvait en campagne électorale, le ministre s'est lancé dans une dénonciation enflammée de la façon de négocier du gouvernement québécois. Une fois son intervention terminée, alors que les journalistes étrangers revenaient à l'objet de la conférence de presse —la Conférence des Nations Unies— les caméras de télévision se sont éteintes et ont commencé à quitter la salle.

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Avant même cette discussion, il a fallu passer 25 minutes à débattre de l'ordre du jour, le représentant des Etats-Unis considérant que l'ajout du point 11a), sur les puits de carbone, n'avait pas respecté la procédure, et le représentant du Tuvalu, au nom du Groupe des petits États insulaires, regrettant la même chose à propos du point 10. Leurs objections ont été prises en délibéré et devaient revenir sur la table le lendemain.

Cette rencontre de la SBSTA se poursuit jusqu'au 30 novembre, et pourrait en théorie s'étirer jusqu'au 6 décembre, jour de l'arrivée des ministres en vue des "discussions de haut niveau" qui ont lieu du 7 au 9 décembre.

Pascal Lapointe

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