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 Le 1er décembre 
                        2005  
  
  
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                      au sommaire des capsules  
                      La journée du sida assombrie (Agence Science-Presse) - Ceux qui suivent 
                      les actualités scientifiques depuis longtemps ont 
                      une impression de déjà-vu à cette époque-ci 
                      de l'année: la 
                      journée mondiale du sida, le 1er décembre, 
                      a été l'occasion de constater que les traitements 
                      sont toujours aussi efficaces... mais que des populations, 
                      toujours les mêmes, y ont toujours aussi peu accès. 
                     "La bureaucratie", un manque de fonds et "une 
                      absence de leadership" sont des obstacles à la distribution 
                      de médicaments anti-sida à l'intention des 
                      plus pauvres, résume une analyse déprimante 
                      publiée cette semaine par un groupe de pression et 
                      endossée depuis Washington par l'Alliance mondiale 
                      contre le sida.  L'analyse s'appuie sur des entrevues et des 
                      questionnaires remplis par des gens impliqués dans 
                      la lutte anti-sida dans six des pays les plus durement touchés. 
                      Les auteurs y pointent des organismes comme le Fonds global 
                      pour la lutte contre le sida, la tuberculose et la malaria, 
                      la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, 
                      pour leur lenteur bureaucratique et le manque de coordination. 
                     A cette liste de coupables, on peut ajouter 
                      la stupidité: des responsables politiques, et non 
                      les moindres, continuent de nier l'adéquation entre 
                      le VIH et le sida, et refusent d'ouvrir la porte aux traitements 
                      anti-sida. C'est le cas des autorités du Swaziland, 
                      petit État d'Afrique du Sud, qui 
                      ont annulé les événements liés 
                      à la Journée mondiale du sida. Le Swaziland 
                      a l'un des taux de sida les plus élevés au 
                      monde.  Quant à la ministre de la Santé 
                      d'Afrique du Sud, rien de moins, elle 
                      refuse toujours d'endosser l'utilité des médicaments 
                      dits anti-rétroviraux.  Quant à la parution de l'étude 
                      mentionnée plus haut, elle donne un dur coup à 
                      l'initiative "3 de 5" de l'Organisation mondiale de la santé 
                      (OMS), dont l'objectif ambitieux était de fournir 
                      des traitements à 3 millions de personnes infectées 
                      par le VIH d'ici la fin de 2005. On sait déjà 
                      qu'en juin dernier, seulement un million de personnes avaient 
                      été traitées.  Capsule 
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