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Le 2 novembre 2005


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Syndrome prémenstruel
Quand le cerveau prend le pas sur les hormones

(Agence Science-Presse) - Les femmes souffrant du syndrome prémenstruel pourraient bientôt trouver un vrai remède contre leurs sautes d’humeur. Des chercheurs viennent de découvrir que pendant cette période, le centre émotionnel du cerveau a une activité cérébrale plus intense, qui permettrait à certaines femmes de stabiliser leurs émotions, même si leurs hormones n’en font qu’à leur tête.

Alors que de nombreuses études se sont intéressées au syndrome prémenstruel, peu de chercheurs s’étaient penchés sur l’activité cérébrale pendant cette période, explique le neurologue David Silbersweig, du Collège médical Weill de l’Université Cornell, à New York. Pourtant, environ 75 % des femmes en âge de procréer évoquent des changements d’humeur ou une gêne physique pendant cette période.

Silbersweig et ses collègues ont ainsi recruté 12 femmes ne souffrant pas de changements d’humeurs pendant cette période, afin de créer une base de référence aux études qui seront faites sur les femmes souffrant, elles, d'importants changements d’humeurs. Ils ont mené une même étude sur ces femmes à deux moments différents: pendant la période prémenstruelle, puis dix jours après. Ces femmes devaient appuyer sur un bouton en réponse à des mots aux connotations positives ou négatives apparaissant sur un écran, tels que " viol ", " cancer ", " gentil ", " porte-document ", " enchanté ". Pendant ce temps, les chercheurs se concentraient sur la partie orbito-frontale du cortex, une région du cerveau impliquée dans le contrôle des émotions.

La réponse émotionnelle des femmes aux mots n’a pas changé entre les deux périodes. En revanche, l’activité de leur cortex, elle, a augmenté sensiblement pendant la période prémenstruelle. L’équipe pense donc que c’est cette activité supplémentaire du cerveau qui aide ces femmes à maintenir leurs émotions stables quand leurs hormones déferlent.

Les résultats sont parus dans les Proceedings of the National Academy of Sciences.

Selon Chris Ryan, du National Association for Premenstrual Syndrome in Kent, Royaume-Uni, qui commente ces résultats dans la revue Nature, cette étude montre que le cycle menstruel est un facteur-clé qui influence le bien-être psychologique des femmes. Pour les scientifiques, cela implique qu’il pourrait y avoir un moyen "d’entraîner" le cerveau afin que les personnes, hommes et femmes, souffrant de sautes d’humeur significatives, puissent activer ces zones spécifiques pour endiguer les mauvaises humeurs. " Théoriquement, ça pourrait marcher, explique David Silbersweig. Cette étude peut aider à mettre au point une méthode de thérapie de comportement. "

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