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Le 5 septembre 2006


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L'évolution se poursuit dans le cerveau (2)

(Agence Science-Presse) - La génétique comparée des chimpanzés et des humains est en pleine effervescence. Une deuxième découverte en autant de semaines vient jeter un peu plus de lumière sur ce qui a contribué à construire la grosse matière grise gisant entre nos deux oreilles.

Il s’agit, comme la semaine dernière (voir ce texte) d’un gène. Et comme pour le gène de la semaine dernière, les scientifiques sont dans le noir quant à son utilité. Mais ils constatent que ce gène produit une protéine qu’on retrouve dans le cerveau. Et ils constatent également que les humains génèrent davantage de copies de ce gène que les chimpanzés et les souris. Cela pourrait donc être un élément-clef de ce qui différencie notre cerveau.

A lire aussi :

L'évolution se poursuit dans le cerveau (1) (28 août 2006)

Humains : l’évolution se poursuit (21 septembre 2005)

Notre cerveau de chimpanzé (10 février 2004)

Sauf que cette découverte, au passage, entraîne plus de questions que de réponses. Par exemple, le fait que ce gène existe en plusieurs copies: jusqu’à récemment, les généticiens émettaient l’hypothèse que ces gènes en double ou en triple étaient des inutiles, des déchets d’un passé révolu, ou au mieux des "copies de sûreté". Ce n’est que depuis 12 mois que la perspective a changé, et qu’on a admis que ces doublons devaient avoir une utilité.

Le fait que ce gène, appelé DUF1220, existe en davantage de copies chez nous, confirme donc cette dernière hypothèse: on ignore à quoi servent ces copies, mais elles servent manifestement à quelque chose. Quelque chose qui a tout à voir avec l’évolution: elles pourraient être la source des variations qui, au fil des millions d’années, en viennent à différencier deux espèces.

Dans le cas précis du DUF 212, qui existe en 212 copies chez nous contre seulement 37 chez le chimpanzé, ce quelque chose a peut-être carrément contribué à nous doter de la pensée abstraite et complexe. La conclusion est tentante, reconnaissent dans la revue Science James Sikela et ses collègues de l’Université du Colorado, mais rien ne permet d’aller aussi loin pour l’instant.

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