Le 13 février
2006
Retour
au sommaire des capsules
La vengeance est un plat qui se mange au masculin
(Agence Science-Presse) - Les hommes prennent
un malin plaisir à voir les méchants punis.
Et davantage que les femmes, ont constaté des chercheurs
qui ont fait jouer 32 volontaires au dilemme du prisonnier,
tout en observant ce qui se passait dans leurs cerveaux.
Le dilemme du prisonnier est un jeu où
les joueurs peuvent soit coopérer, soit se trahir.
L’étude par IRMf (imagerie par résonance
magnétique fonctionnelle) des cerveaux des participants
a révélé que les hommes ressentaient
bien plus de satisfaction que les femmes en voyant des tricheurs
(en fait, des acteurs) être punis par décharges
électriques. Et
ils ressentaient moins d’empathie que les femmes
lorsque c'étaient des " gentils "
qui recevaient les décharges.
Pourquoi en est-il ainsi? Pour Tania Singer,
du Collège universitaire de Londres, dont la recherche
paraît dans Nature, l’évolution
a peut-être donné aux hommes un rôle
essentiel au maintien de la justice. Mais la différence
pourrait aussi être culturelle et non biologique:
"ce n’est pas parce que cela se passe dans le
cerveau que c’est inné ", a
expliqué au New Scientist David Sloan,
de l’Université Binghamton de New York.
Capsule
suivante
Retour
au sommaire des capsules
Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse
en produit des semblables -et des meilleures!- chaque
semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science
et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? Contactez-nous!
|
