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Le 20 septembre 2006


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Le virus est le meilleur ami du bébé

(Agence Science-Presse) - Il y a apparemment en nous des virus qui nous accompagnent depuis des dizaines de millions d’années, transmis à travers notre bagage génétique. Loin d’être dangereux, ils constitueraient au contraire la meilleure chance de survie des embryons.

C’est ce que révèlent des études menées sur des mammifères, et en particulier des brebis, à travers les rejetons desquelles on a pu constater que ces virus s’implantent d’eux-mêmes dans l’utérus, où ils contribuent à la croissance des embryons et du placenta. Mieux encore, ils aideraient à protéger le bébé contre de futurs virus, plus dangereux ceux-là.

Ces " bons " virus sont d’une classe particulière : rétrovirus endogènes. Les biologistes hésitent sur leur réelle utilité depuis qu’on a découvert leur présence chez de multiples espèces animales pourtant séparées par des millions d’années d’évolution. Puisqu’ils semblent endormis, puisqu’ils ne font que se transmettre " mécaniquement " d’une génération à l’autre, ont-ils encore une utilité? Ne s’agit-il pas tout simplement de résidus d’infections survenues il y a des dizaines de millions d’années?

Cette dernière hypothèse semblait la plus solide. Mais plus maintenant. Rétrovirus endogènes et mammifères ont évolué conjointement, à leur avantage mutuel, écrivent des chercheurs américains et européens dans les Proceedings of the National Academy of Sciences. Les brebis qui étaient dépourvues de ces rétrovirus ont subi des fausses couches, faute d’avoir vu leur placenta se développer correctement.

Ce qui pose une autre question : si ces rétrovirus sont " entrés " chez nos lointains ancêtres à l’occasion d’une infection, et s’ils y sont restés parce que leur contribution s’est révélée bénéfique, le processus ne serait-il pas toujours en cours? En effet, d’un strict point de vue évolutif, rien n’empêche de croire qu’il puisse y avoir aujourd’hui d’autres infections capables de jouer le même rôle. Le SRAS, le VIH, la grippe aviaire : qui sait si, dans 50 millions d’années, une partie de leurs gènes ne feront pas partie intégrante du code génétique de nos lointains descendants?

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