1. Nanotubes
de carbone. Sil faut en croire
cette méthode de calcul, investissez (vous aussi!)
dans les nanotechnologies (ou technologies de linfiniment
petit). Ces matériaux hyper-résistants
que sont les nanotubes de carbone, découverts
en 1991 et capables, à ce quon dit, de
garantir une transmission plus rapide et plus efficace
des signaux, seraient voués à un brillant
avenir.
2. Nanocâbles.
Beaucoup moins étudiés que les nanotubes,
ils sont donc encore plus loin dune commercialisation.
Mais les promesses sont similaires et il se pourrait
quils soient plus faciles à manipuler.
3. Points
quantiques. De quoi sagit-il? En fait,
même les physiciens ont du mal à sentendre
sur une définition! Disons quil sagit
en gros de jongler avec létat des particules
élémentaires pour aboutir à un
matériau qui conduit mieux lélectricité
ou à un laser hyper-précis. Le mythique
ordinateur quantique, qui serait des milliards de fois
plus puissant que le plus puissant de nos ordinateurs,
entre aussi dans cette catégorie, mais il relève
pour l'instant, et pour un bon moment encore, de lutopie.
4. Fullerènes.
Ces sphères datomes de carbone font de
belles images mais on en assemble en laboratoire depuis
1985 et, entretemps, elles ont été détrônées
par les nanotubes. Application possible : un véhicule
pour transporter des médicaments à lintérieur
de notre corps.
5. Magnétorésistance.
La possibilité demmagasiner dimmenses
quantités de données sur les disques durs
de nos ordinateurs vient de la maîtrise de matériaux
dotés dune grande magnétorésistance
mais à présent, on vise une très
grande magnétorésistance. Cest
un champ de recherche encore plus vieux que les fullerènes,
mais lintérêt na jamais faibli
en raison de son énorme potentiel économique.