En manchette cette semaine:
La femme plus résistante que l'homme?
Archives des capsules

LE KIOSQUE
Pour être branché sur la science
Notre nouvelle section:
Capsules québécoises
Qui sommes-nous?

Retour à
la page d'accueil

Publicité
La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence
Science-Presse
|
Autres capsules cette
semaine
Super-bactérie... dans la nourriture
(ASP) - Le spectre des bactéries résistantes aux antibiotiques
franchit une nouvelle étape: voilà qu'on vient d'en découvrir
une aux Etats-Unis, non pas dans un hôpital, mais dans la nourriture
pour volailles. Une nouvelle qui va très certainement amplifier les
craintes que suscitent depuis des années maintenant ces "super-bactéries".
Les chercheurs, qui rapportent leur découverte dans la revue médicale
britannique The Lancet, n'ont pu étudier qu'une petite quantité
de cette nourriture, et incitent à ne pas sauter aux conclusions.
Par
contre, souligne le New York Times, il n'en demeure pas moins que de
trouver des traces d'une telle bestiole aux limites mêmes de la chaîne
alimentaire qui aboutit dans nos estomacs n'est certainement pas une bonne
nouvelle. On peut évidemment craindre une contamination des consommateurs,
ou des ouvriers qui manipulent les volailles: si une bactérie dangereuse
pour la volaille n'a pour ainsi dire aucune chance de l'être pour
les humains, il existe en revanche la possibilité que cette résistance
aux antibiotiques puisse se transmettre de cette bactérie à
une autre, bien adaptée celle-là à notre corps.
Quoi qu'il en soit, un fait demeure: les infections par ces bactéries
qui résistent aux traitements antibiotiques, que l'on avait cru être
l'arme absolue pendant un quart de siècle, sont en croissance rapide
depuis cinq ans en Amérique du Nord et en Europe. La faute en reviendrait
à une utilisation inconsidérée des antibiotiques, chez
les humains comme en agriculture, qui a permis aux bactéries de développer
rapidement -un quart de siècle, c'est "rapidement", à
l'échelle biologique- une résistance.
La mari aux Nations Unies
(ASP) - Un rapport des Nations Unies recommande la tenue d'une recherche scientifique
impartiale sur les avantages d'un usage médical de la marijuana,
afin de mettre fin une fois pour toutes au débat, largement politique
à ce qu'il semble, sur cette herbe.
Le rapport, publié par le Bureau international de contrôle
des médicaments, ne réclame ni la légalisation de la
mari ni un assouplissement des contrôles sur son utilisation, mais
insiste sur l'importance d'une recherche qui départagerait une question
qui, pour l'instant, renvoie presque dos à dos les Etats-Unis et
l'Europe.
Au passage, le rapport contient une découverte: les Européens
seraient les plus grands utilisateurs mondiaux de médicaments réducteurs
de stress, tandis que les Américains détiendraient le record
d'utilisation des produits qui rehaussent la performance. On ignore les
raisons de cet écart, mais les auteurs ne peuvent s'empêcher
de dresser un parallèle avec le vieillissement de la population européenne,
son accès à un système de santé élargi,
et la plus grande ouverture de ce dernier à des produits susceptibles
de réduire la douleur -comme, par exemple, la mari.
Des livres au Prozac
(ASP) - C'était à prévoir: après les livres,
les disques et les films, Amazon.com, cette librairie qui n'existe que sur
Internet et qui constitue le succès de l'heure, s'attaque au marché...
pharmaceutique. Son fondateur, Jeff Bezos, vient d'annoncer une prise de
participation de 40% (au moins 30 millions de dollars, selon le Wall Street
Journal) dans une firme, Drugstore.com, née il y a tout juste sept
mois, et qui commercialise sur le Web médicaments et produits pharmaceutiques
et dérivés (incluant la cosmétique). Le Wall Street
Journal évalue ce marché à 150 milliards de dollars.
On comprend l'intérêt d'Amazon.com...
On assure que les commandes, qui pourront être envoyées
par courriel ou par télécopieur, seront traitées par
35 pharmaciens accrédités. En effet, acheter un médicament
peut avoir des retombées que n'a pas l'achat d'un livre...
Ne reste qu'une incertitude: les délais de livraison. Le consommateur
moyen est bien prêt à attendre une semaine avant de recevoir
un livre. Mais une pilule?
La dent qui repousse toute seule
(ASP) - S'il faut en croire un professeur britannique, les
dents tombées ou cassées pourraient un jour repousser, grâce
à un simple gel. Mais un gel qui contiendrait toutes les informations
génétiques nécessaires à cette "repousse".
Paul Sharpe, professeur de développement crâniofacial à
l'hôpital Guy de Londres, a récemment identifié le gène
Barx-1, qui détermine dans votre bouche le type de dent qui aura
"l'honneur" de croître à tel et tel endroit. Il se
dit convaincu que d'ici 10 à 20 ans, cette connaissance débouchera
sur la croissance de dents "sur demande".
"Il y a des centaines de gènes et de voies impliquées
dans la formation des dents et nous n'en avons découvert qu'une petite
partie", précise-t-il pour bien faire comprendre que le travail
à accomplir est encore énorme. "Mais ceci étant
dit, je crois que ce n'est qu'une question de temps avant que nous n'ayons
le portrait complet."
Un génome de plus
(ASP) - La liste des bestioles dont on a décodé le génome
entier s'allonge: cette fois, c'est au tour d'une bactérie responsable
de 300 000 cas d'empoisonnements alimentaires par année aux Etats-Unis
seulement, la Campylobacter jejuni. Déjà, ce décodage
révèle la façon dont la bactérie trompe les
défenses immunitaires de l'individu, au point d'entraîner dans
certains cas le syndrome de Guillain-Barré, une paralysie temporaire
des muscles. C'est la première fois qu'on en apprend autant sur une
bactérie reliée à l'alimentation, un domaine qui, allez
savoir pourquoi, a été souvent négligé.
Autres capsules cette
semaine
Vous aimez ces capsules? L'Agence Science-Presse en produit des semblables
-et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée
d'Hebdo-science et technologie. Vous
voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!
|