| Semaine du 3 juillet 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Voici une autre de ces recherches qui doit être assez agréable... pour le cobaye. Des scientifiques rapportent dans la dernière édition de la revue Nature avoir développé une méthode pour déterminer à quel moment notre cerveau nous dit... que nous n'avons plus faim. Leur article, en soi, ne contient aucune découverte, mais plutôt la description très technique d'une nouvelle méthode, utilisant l'imagerie par résonnance magnétique. Mais l'hypothèse à laquelle cette méthode leur permet d'arriver est déjà suffisamment intriguante pour retenir l'attention : l'activité des neurones liée au fait de manger atteindrait un sommet à deux moments différents du repas, chacun de ces sommets étant situé dans un endroit différent du cerveau. Les spécialistes du cerveau savent déjà qu'après un repas, le cerveau envoie un signal comme quoi l'organisme est rassasié. Ce qui détermine le moment où ce signal est envoyé demeure par contre inconnu. Jusqu'au développement récent de l'imagerie par résonnance magnétique -qui permet littéralement de suivre nos pensées à la trace- on devait se contenter de prises de sang pour mesurer les éventuels changements des hormones ou des neurones, signalant la fin d'un repas. Le fait que ces " changements " se produisent à deux endroits du cerveau et en deux temps, constitue donc une surprise, même si ces dernières années, l'imagerie a de plus en plus confirmé que l'activité de notre cerveau était beaucoup plus éparpillée qu'on ne le croyait auparavant. Autrement dit, il n'y a pas UNE "zone" associée exclusivement au fait de manger: le cerveau semble plutôt décomposer un repas en plusieurs sous-activités, et chacune a sa "zone". Retour au sommaire des capsules
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