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L'alcool, moteur de la civilisation
(ASP) - Pendant 10 000 ans, une chose a été fondamentale
au développement de la civilisation: l'alcool.
C'est la théorie très sérieuse qui est avancée
dans l'édition de juin du Scientific American, et à propos
de laquelle le quotidien
britannique Daily Telegraph s'est bien amusé. "Tout au long
de l'histoire de l'Occident, l'état d'esprit normal, ce fut l'ivresse",
déclare le Dr Bert Vallee, de l'Ecole médicale de l'Université
Harvard. Mais il ne faut pas croire que la seule conséquence, ce
sont 10 000 ans de scènes de ménage: au contraire, l'alcool
a fourni à nos organismes le liquide dont ils avaient besoin et constituait
une excellente source de calories. Le jus d'orange de nos ancêtres,
quoi.
Même la Bible ne fait que de rares références aux
buveurs d'eau. "Les Anciens, poursuit Vallee, sans doute à travers
de tragiques expériences, ont clairement compris que le gros de leurs
provisions d'eau était impropre à la consommation humaine."
Fallait donc bien le remplacer par quelque chose...
Une invention changera le cours de l'histoire: la distillerie, une innovation
technologique que l'on doit à des chimistes arabes des environs de
l'an 700, qui permet de produire des liquides contenant des concentrations
d'alcool de loin supérieures à tout ce qu'on peut trouver
dans la nature. Et la suite de l'histoire, on la connaît...
La pollution entre au paradis
(ASP) - Ils venaient sur une île lointaine du Pacifique, pour trouver
des oiseaux intouchés par la pollution industrielle. Ils ont trouvé
une
population d'oiseaux comportant des niveaux élevés de BPC,
de DDT et autres éléments toxiques. La plupart de ces
composants ont parcouru, sur les flots du Pacifique, pas moins de 3000 km,
avant d'atteindre les plages de l'atoll de Midway -jusque l'an dernier,
une base navale américaine, aujourd'hui une réserve naturelle,
où des oiseaux de mer viennent chaque année par millions pour
se reproduire.
Les biologistes ont notamment trouvé des albatros morts, l'estomac
rempli de déchets de plastique. Pour un albatros, tout ce qui flotte
à la surface de l'océan peut être digéré
-du moins, c'est ce que l'évolution lui avait appris jusqu'ici. "Il
y a tellement de plastique et c'est très coloré, ils le voient,
ils descendent et l'avalent", explique avec dépit James Aliberti,
biologiste au service américain des pêches et de la faune.
Parmi les déchets: des seringues hypodermiques, des gants jaune
pour faire la vaisselle, des restes d'ampoules électriques, et des
mégots de cigarettes. "Parfois six mégots par oiseau."
Les oiseaux les ramassent et les emmènent à l'atoll pour nourrir
leurs petits...
Voir ce qu'on veut bien voir
(ASP) - Un marcheur parcourt-il un sentier où on l'a prévenu
de se méfier des serpents? Alors, il va confondre quantité
de branches mortes avec des serpents. Il y a des siècles que psychologues
et autres philosophes nous préviennent qu'entre ce que notre oeil
voit et la façon dont notre cerveau décode cette image, il
y a une marge.
Mais d'après une
étude parue dans la dernière édition de la prestigieuse
revue Nature Neuroscience, le cerveau ne se contente pas de "réinterpréter"
une image -serpent ou OVNI- il peut aller jusqu'à réinterpréter
quelque chose d'aussi fondamental que la profondeur.
Ainsi, les spectateurs auxquels l'équipe de recherche germano-américaine
a fait regarder un film 3-D où évoluaient de banals objets
en deux dimensions -bâtonnets et points de lumière- ont été
quasi-unanimes, par la suite, à décrire ces objets comme s'ils
avaient bel et bien eu trois dimensions. "Essentiellement, ils ont
vu ce qu'ils s'attendaient à voir, plutôt que ce qui était
vraiment là", explique l'une des chercheurs. En d'autres termes:
ils ont vu ce qu'ils voulaient bien voir. Et si cela vous rappelle quelqu'un,
n'en soyez pas surpris...
Le mythe de la désertification
(ASP) - Et
si le désert du Sahara n'avançait pas vraiment vers le Sud?
C'est la question dérangeante que posent des chercheurs depuis quelques
années, s'opposant donc aux théories en vigueur sur la désertification
-l'affirmation suivant laquelle année après année,
le désert progresse vers le Sud, "avalant" des terres arables,
faisant petit à petit disparaître la savane, et condamnant
des millions de personnes à l'exode. Eh bien pas si vite, disent
ces chercheurs désormais munis de photos satellites étalées
sur plusieurs années. Ce que nous avons appelé "désertification"
depuis 25 ans pourrait bien être le résultat des hauts et des
bas naturels de la végétation, résultat des hauts et
des bas entre pluies et sécheresses. Si l'interprétation de
ces chercheurs est juste, cela ouvre la porte aux humains qui s'acharnent
depuis des années à trouver des solutions pour limiter les
dégâts.
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