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La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse

Le volcan qui fait des heureux

(ASP) - Vous vous souvenez de l'éruption de ce volcan, en Islande, l'an dernier? Elle a été suffisamment importante pour les scientifiques pour se mériter cette semaine la Une de la prestigieuse revue Nature.

C'est que cette éruption avait quelque chose de très spécial: rappelez-vous qu'il s'agissait d'un volcan situé sous les glaces. Lorsque celui-ci s'était éveillé, le 12 octobre 1996, on avait un temps craint qu'il n'entraîne de catastrophiques inondations sur une bonne partie de l'île de l'Atlantique Nord, en plus de bouleverser les glaciers islandais. La batterie d'instruments scientifiques qui ont suivi l'évolution de l'éruption du Gjalp pendant 13 jours ont permis d'en apprendre beaucoup sur le processus et la vitesse à laquelle la chaleur passe du magma à la glace, ainsi que sur l'impact de tout cela sur les glaciers environnants -impact qui s'est en fin de compte révélé beaucoup moins dramatique qu'on ne le craignait.

Uranus est dans les lunes

(ASP) - Là où il y a de la place pour 15, il y en a pour 17! C'est ce que pourraient se dire les Uranussiens, s'ils existaient: un groupe d'astronomes américains et canadiens opérant à partir d'un observatoire californien vient des découvrir deux nouvelles lunes autour de cette planète, portant le total à 17. Et ces deux lunes sont très petites, ce qui explique qu'on ne les ait pas découvertes plus tôt: 160 km de diamètre pour l'une, et moitié moins pour l'autre. Leur particularité: au contraire des autres lunes d'Uranus, leurs orbites sont irrégulières, les amenant loin sous le plan de l'écliptique, la plaine où tournent toutes les planètes. Il pourrait s'agir d'anciens astéroïdes, jadis capturés par l'attraction d'Uranus. D'autres lunes irrégulières ont déjà été découvertes autour de Jupiter, Saturne et Neptune. La plus grosse des lunes apparaît en rouge sur les photos, ce qui indique qu'elle pourrait être couverte d'hydrocarbures produits par le rayonnement cosmique sur de la glace de méthane.

La France en orbite...

(ASP) - Cette fois, il fallait que ça marche, et ça a marché. Le nouveau modèle de la fusée française Ariane -Ariane 5- s'est envolé la semaine dernière dans le ciel de Kourou, en Guyane française, et a mis sur orbite deux satellites fictifs, consacrant le retour de la France sur le marché des lanceurs de satellites. Le premier lancement d'Ariane 5, le 4 juin 1996, s'était soldé par un échec cuisant -la fusée avait explosé 37 secondes après le décollage, entraînant avec elle un groupe de satellites valant 500 millions$- retardant de plus d'un an tout le programme spatial européen.

Ce qui n'était pas pour déplaire aux Américains, dont Ariane constitue le principal adversaire sur un marché déjà fort lucratif: Arianespace contrôle déjà 60 p. cent du marché international du lancement de satellites commerciaux. Et déjà, des compétiteurs privés, dont Boeing et Lockheed Martin (ce dernier, allié au sein d'un consortium à des firmes russes et ukrainiennes) pointent le bout de leur nez. Les revenus d'Arianespace sont estimés pour l'instant à un milliard par année. Avant l'accident, elle lançait 14 fusées par année.

... et le Brésil à l'eau

(ASP) - La première tentative du Brésil pour mettre une fusée en orbite s'est soldée dimanche par un échec. 65 secondes après le décollage, un des quatre moteurs a refusé de s'allumer, et les contrôleurs au sol ont décidé de faire exploser la fusée, pour éviter qu'elle ne retombe sur une région habitée, a expliqué le Colonel Thiago da Silva Ribeiro, de l'Agence spatiale brésilienne. Cet engin, appelé le Véhicule lanceur de satellite, était l'aboutissement d'un programme de recherche et développement de 15 ans.

C'est probablement Barbe-Noire

(ASP) - Au terme de leur mission d'un mois, les plongeurs ont remonté à la surface une ancre qui renforce leur conviction que le navire du XVIIIe siècle coulé au large de la Caroline du Nord est bel et bien celui du pirate anglais Barbe-Noire. Les recherches ont par ailleurs permis de remonter à la surface un grand nombre d'artefacts (voir la capsule de la semaine dernière) qui pourraient permettre de reconstituer un peu mieux la vie à bord d'un navire de pirates -une chose sur laquelle les historiens sont dans le noir quasi-total. En dépit de ce que pourrait faire croire un demi-siècle de cinéma...

Une bonne sortie de Mir

(ASP) - Une nouvelle sortie de plus de six heures s'est bien passée, lundi, pour les deux astronautes russes de la station Mir, Anatoly Soloviev and Pavel Vinogradov. Ils ont pu démanteler tel que prévu un panneau solaire, et le ramener à l'intérieur de la station. Ils ont également installé un dispositif d'évacuation qui devrait permettre d'améliorer la qualité de l'air dans la station, qui a parfois laissé à désirer au cours de la dernière année.

Certaines de ces capsules peuvent être lues chaque semaine dans Hebdo-science et technologie, la publication de l'Agence Science-Presse. D'autres sont inédites. Vous voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!

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