En manchette cette semaine:
Mettez un extra-terrestre dans votre ordinateur
Archives des capsules

LE KIOSQUE
Pour être branché sur la science
A lire aussi:
Capsules québécoises
Retour à la page d'accueil

La science d'ici et d'ailleurs
est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire
des capsules
Mission comète
(ASP) - Si un atterrissage sur la Lune s'appelle "alunissage"
faudra-t-il parler dans le cas présent, d'un "cometissage"?
L'Agence spatiale européenne a en effet officiellement dévoilé
le
modèle de la sonde qui pourrait devenir la première à
se poser sur une comète.
Elle s'appelle Rosette, comme la pierre du même nom qui avait servi
de "dictionnaire égyptien-français" aux égyptologues
du siècle dernier, et elle aura rendez-vous avec la comète
Wirtanen en 2012. L'Europe ne part pas tout à fait de zéro,
puisque c'est aussi une de ses sondes, Giotto, qui avait croisé avec
succès la comète de Halley en 1986, passant à moins
de 600 km de celle-ci. En fait, avec Rosette, c'est
la deuxième fois que la Nasa se fait damer le pion côté
comètes, ayant raté le rendez-vous avec Halley, coupes
budgétaires obligent, et n'ayant jamais poussé un projet de
"comettissage" qui était pourtant depuis longtemps sur
ses planches à dessin.
Se poser sur une comète ne sera pas aussi facile que de se poser
sur la Lune ou sur Mars. La gravité sur ces "boules de neige
sales" qui ne font, dans le meilleur des cas, que quelques kilomètres
de diamètre -Wirtanen n'a que 600 mètres!- est si faible que
Rosette, ou plus exactement le petit engin de 100 kg qui se détachera
d'elle pour aller se poser, devra être équipé d'un harpon
pour s'assurer d'être bien aggripé.
Rosette, qui doit être lancée en 2003, se sera auparavant
placée en orbite autour de Wirtanen, à un kilomètre
d'altitude, d'où elle récoltera des données pendant
au moins un an, en particulier sur les gaz et les poussières constituant
la queue de la comète. La fameuse queue se développe à
mesure que la comète approche du Soleil et que celui-ci la fait fondre.
Les comètes sont sans doute les astres les plus anciens du système
solaire: les étudier, c'est donc étudier nos propres origines,
puisqu'on présume qu'elles sont demeurées inchangées
depuis 4 milliards et demi d'années.
Retour au sommaire
des capsules
Vous aimez ces capsules? L'Agence Science-Presse en produit des semblables
-et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée
d'Hebdo-science et technologie. Vous
voulez vous abonner à Hebdo-Science? Contactez-nous!
|