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Embryon et rat de laboratoire
(ASP) - Après les Etats-Unis, c'est au tour de la France
d'envisager une
levée de l'embargo sur les recherches impliquant des cellules
d'embryons humains. Pour la première fois la semaine
dernière, le Conseil d'État s'est dit favorable
à l'idée, bien que sous " conditions strictes
d'encadrement ".
Le rapport avait été demandé par le bureau
du premier ministre, dans la foulée du réexamen
en cours de la loi de 1994 sur la bioéthique. Il souligne
d'emblée que seuls les embryons conçus in vitro,
et congelés, qui ne sont plus susceptibles d'être
implantés dans l'utérus de leur mère ou
d'une autre femme, ainsi que les embryons non viables, sont concernés.
Ces embryons, appelés aussi surnuméraires, sont
l'objet d'un débat éthique remontant aux premiers
temps de la fécondation in vitro, il y a 20 ans. Devant
le taux de succès très bas, les médecins
avaient rapidement pris l'habitude de féconder sous éprouvette
plus d'un ovule. Un seul est réimplanté dans le
ventre de la mère, et les autres sont conservés,
congelés, au cas où la première implantation
ne réussirait pas. Le débat en question tournait
donc autour d'une question très simple : une fois l'implantation
réussie, que fait-on des embryons surnuméraires
? Faut-il les détruire ou les conserver indéfiniment
?
Quant à l'intérêt des chercheurs pour
ces cellules d'embryons, il vient des percées accomplies
depuis un an dans le domaine des cellules-souches, ces cellules
correspondant aux premières heures de vie de l'embryon,
auxquelles on pourrait, en théorier, ordonner de se transformer
en un poumon, un foie, ou un morceau de peau, en vue d'une greffe.
Signe d'une communauté d'idées qui n'a rien d'une
coïncidence, au même moment, aux Etats-Unis, les National
Institutes of Health confirmaient ce que tout le monde attendait
depuis quelques mois : une levée de l'embargo du financement
public sur la recherche sur les cellules-souches.
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