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cette semaine
La pollution atteint la dernière terre vierge
(ASP) - Pendant des dizaines de millions d'années, le continent
antarctique, là où se trouve le Pôle Sud, a vécu
dans un quasi-isolement. Aujourd'hui, moins de 100 ans après l'arrivée
des humains, son fragile équilibre est menacé.
Jusqu'à l'arrivée des premiers explorateurs, au XIXe siècle,
et jusqu'à ce que des scientifiques et des militaires y installent
les premières bases permanentes, au XXe siècle, l'Antarctique,
le continent glacé, n'avait en effet jamais abrité d'êtres
humains. Aujourd'hui, il n'en abrite que quelques poignées. Mais
cela suffit déjà à menacer sérieusement ce dernier
paradis terrestre.
En mai 1997, une étude publiée dans la revue Nature avait
notamment permis de trouver dans le sang de manchots d'Adélie des
traces d'une infection normalement limitée au poulet. Cette infection
s'attaque au système immunitaire du manchot, le rendant vulnérable
à d'autres maladies. Depuis, d'autres études ont permis d'accumuler
les preuves de la présence, chez des phoques, des lions de mer, des
albatros et des stercoraires (un oiseau apparenté à la mouette)
de pathogènes jusqu'ici inconnus sur ce continent. Ces maladies sont
transmises par les déchets de nourriture ou les excréments
que les humains laissent derrière eux.
Fin-août, des scientifiques réunis en Tasmanie se sont entendu
sur des propositions (nettoyage obligatoire des vêtements et des bottes
après une visite sur un site naturel, instructions sévères
à donner aux touristes, mises en quarantaine de certaines zones,
etc.) qui seront déposées en mai 1999, lors de la prochaine
rencontre des pays du Traité de l'Antarctique, au Pérou. "Avec le
nombre croissant de scientifiques et de touristes qui vont en Antarctique,
il y a de quoi s'inquiéter", explique au New Scientist l'un
de ceux qui ont tiré la sonnette d'alarme.
Etes-vous sûr d'être humain?
(ASP) - On a l'habitude de dire que les humains et les chimpanzés
partagent 98% de leur bagage génétique. Plus précisément,
98,5%. Dès lors, la question se pose: c'est quoi, un être humain?
Qu'est-ce qui, d'un strict point de vue biologique -ne parlons pas ici de
l'intelligence- définit ce qu'est un être humain et ce qu'est
un chimpanzé? Quels sont ces gènes qui forment ce 1,5% restant?
Jusqu'ici, aucun biologiste n'a pu répondre à cette question,
et ce n'est pas cette semaine qu'on y répondra, souligne Science
dans sa dernière édition. Mais la génétique
a fait de tels pas de géants depuis 10 ans qu'on
commence tout de même à avoir des éléments de
réponse. Le mois prochain, dans le American Journal of Physical
Anthropology, une équipe multidisciplinaire annoncera avoir pour
la première fois trouvé une "différence biochimique
significative" entre les humains et les autres primates": une
molécule trouvée à la surface de certaines cellules
chez tous les singes, mais pas chez les humains; et des variations dans
l'agencement de l'ADN chez les uns et les autres. Au moins deux centres
de recherche, aux Etats-Unis et en Allemagne, ont commencé simultanément,
l'an dernier, à étudier l'évolution moléculaire
des grands singes. Tout cela, dans l'espoir d'en arriver une fois pour toutes
à comprendre qu'est-ce qui fait que l'humain est un singe si bizarre?
L'étoile de Mathusalem
(ASP) - On ne s'étonne plus d'entendre les astronomes annoncer
la découverte d'étoiles jeunes. Mais des étoiles vieilles,
c'est plus rare. Après tout, dans un univers où la durée
de vie se calcule en milliards d'années, à quel moment devient-on
"vieux"? Sauf que treize milliards d'années, à n'en
pas douter, c'est vieux. C'est l'âge d'un millier d'étoiles
récemment identifiées au sein de notre galaxie, annonce cette
semaine la revue Science. Ces "Mathusalem stellaires", réunis
en grappes, offrent un coup d'oeil sur la composition primitive d'étoiles,
parmi les premières de l'après-Big Bang.
Phobos vue de près
(ASP) - La sonde américaine Mars Global Surveyor, en orbite autour
de Mars depuis l'automne dernier, a pris au cours des dernières semaines
quelques
gros plan d'une lune rarement vue d'aussi près: Phobos, l'un
des deux satellites de Mars. Une lune qui n'a rien de commun avec notre
Lune, rappelle CNN cette semaine: elle ressemble davantage à une
patate qu'à un astre digne de ce nom.
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