| Semaine du 10 avril 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Si vous êtes encore aux études, et doutez de vous trouver un emploi, avez-vous envisagé de vous recycler en bioinformatique? Plus les données sur les gènes -les nôtres et ceux des animaux et des végétaux- s'accumulent, et plus le besoin se fait pressant. En Europe comme en Amérique du Nord, rapporte cette semaine le service d'information de la revue Nature, (résumé de l'article; nécessite une inscription gratuite) il y a carrément pénurie de gens formés en biologie et en informatique, capables de manipuler ces montagnes vertigineuses de données. A l'heure actuelle, des compagnies comme Glaxo Wellcome ou l'Allemande Gitte Neubauer disent recevoir 10 candidatures pour leurs postes en bioinformatique, contre une centaine en biologie. C'est la raison pour laquelle ils sont, dans l'industrie, de plus en plus nombreux, depuis deux ans, à demander aux universités qu'elles intègrent dans toute formation de base en biologie une formation en bioinformatique. Les centres de recherche et les organismes subventionnaires devraient également faire leur part pour que soit davantage financée -et valorisée- la recherche en bioinformatique. Mais le pont entre biologistes et informaticiens est plus facile à construire en pensée que dans la réalité: ce sont deux spécialisations avec deux façons de penser très différentes, explique à Nature Mark Perlin, président de la compagnie Cybergenetics. Le " choc culturel " entre eux deux est tel que souvent, " ils ne peuvent même pas avoir une conversation sensée ". Or, devant cette montagne de données qui attend -et que des tas de gens espèrent traiter avant tous les autres- on ne peut se permettre d'avoir deux spécialistes, l'un qui analyse à partir de son laboratoire mais n'a aucune idée de ce qu'est une banque de données, et l'autre qui bâtit la banque de données mais n'a jamais mis les pieds dans un laboratoire -et n'est pas intéressé à le faire. " Ceux qui veulent sérieusement faire ce travail doivent embrasser ce qu'ils ne connaissent pas. Prenez des cours dans des domaines auxquels vous n'avez jamais touché auparavant." Retour au sommaire des capsules
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