Semaine du 12 juin 2000

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Ont-ils vraiment voyagé plus vite que la lumière?


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Alors, ces tempêtes, ça vient?

(ASP) - Parmi les théories associées au réchauffement global, il en est une dont le profane croit généralement qu'elle fait l'unanimité : le réchauffement de la planète entraînera davantage d'événements "extrêmes", des tempêtes jusqu'aux ouragans. Eh bien, en dépit des montagnes de données météo accumulées et des ordinateurs qui permettent désormais de tracer des modèles climatiques très précis, il n'y a toujours pas la moindre preuve de cette théorie.

En fait, viennent de conclure des climatologues américains, il n'y a aucune preuve d'un accroissement du nombre ou de la force des tempêtes le long de la côte Est américaine au cours des 100 dernières années.

Bruce Douglas, de l'Université du Maryland, et ses collègues, ont utilisé une méthode différente de leurs prédécesseurs pour établir une " échelle " des tempêtes extrêmes. Plutôt que de se baser sur l'étendue des dommages -qui augmentent à mesure que l'urbanisation augmente- ils ont pris comme mesure-étalon les niveaux d'eau atteints par les vagues contre les installations côtières. Dans certaines villes, ces mesures sont prises systématiquement depuis 1910. C'est ainsi que, dans le Journal of Climate, ils concluent que tout au long du siècle, il y a eu d'énormes variations dans la violence des tempêtes -mais aucun signe d'une augmentation constante.

Evidemment, il subsiste la possibilité que cette augmentation soit à très long terme -et qu'en conséquence, un seul petit siècle soit trop court pour permettre de déceler l'augmentation. Ou, à l'inverse, que l'augmentation n'ait pas commencé il y a un siècle, mais plus récemment, et qu'on soit donc encore incapable de la distinguer des variations "naturelles". Les climatologues ont le désavantage d'avoir une durée de vie beaucoup moins longue que les fluctuations climatiques...

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