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            au sommaire des capsulesAlors, ces tempêtes, ça vient? (ASP) - Parmi les théories associées au réchauffement
            global, il en est une dont le profane croit généralement
            qu'elle fait l'unanimité : le réchauffement de
            la planète entraînera davantage d'événements
            "extrêmes", des tempêtes jusqu'aux ouragans.
            Eh bien, en dépit des montagnes de données météo
            accumulées et des ordinateurs qui permettent désormais
            de tracer des modèles climatiques très précis,
            il n'y a toujours pas la moindre preuve de cette théorie. En fait, viennent de conclure des climatologues américains,
            il n'y a aucune preuve d'un accroissement du nombre ou de la
            force des tempêtes le long de la côte Est américaine
            au cours des 100 dernières années. Bruce Douglas, de l'Université du Maryland, et ses
            collègues, ont utilisé une méthode différente
            de leurs prédécesseurs pour établir une
            " échelle " des tempêtes extrêmes.
            Plutôt que de se baser sur l'étendue des dommages
            -qui augmentent à mesure que l'urbanisation augmente-
            ils ont pris comme mesure-étalon les niveaux d'eau atteints
            par les vagues contre les installations côtières.
            Dans certaines villes, ces mesures sont prises systématiquement
            depuis 1910. C'est ainsi que, dans le Journal
            of Climate, ils concluent que tout au long du siècle,
            il y a eu d'énormes variations dans la violence des tempêtes
            -mais aucun signe d'une augmentation constante. Evidemment, il subsiste la possibilité que cette augmentation
            soit à très long terme -et qu'en conséquence,
            un seul petit siècle soit trop court pour permettre de
            déceler l'augmentation. Ou, à l'inverse, que l'augmentation
            n'ait pas commencé il y a un siècle, mais plus
            récemment, et qu'on soit donc encore incapable de la distinguer
            des variations "naturelles". Les climatologues ont
            le désavantage d'avoir une durée de vie beaucoup
            moins longue que les fluctuations climatiques... Capsule
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