| Semaine du 13 mars 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - C'est encore un de ces scénarios médicaux qui se révèle plus grave que ce qui avait prévu : la variété de la tuberculose qui a développé ces dernières années une résistance aux antibiotiques est apparemment plus meurtrière encore que ce que les médecins avaient annoncé. Dans les pays en voie de développement, jusqu'à un tiers, voire un quart des patients, ne seraient pas guéris, en dépit d'un traitement de choc administré par un programme de contrôle de la tuberculose pourtant jugé " efficace ". L'étude, menée dans une ville du Mexique par une équipe de onze chercheurs mexicains et un Américain, et que publient les Archives of Internal Medicine dans leur édition du 13 mars, démontre les limites de la stratégie mise en place pour freiner le développement de la tuberculose, stratégie pourtant largement utilisée dans les pays en voie de développement. C'est le constat pessimiste que pose l'auteur principal, Peter M. Small, assistant professeur de médecine à l'Université Stanford. " C'est une très mauvaise nouvelle pour ces pays pauvres en ressources. " Plus inquiétant encore est le fait que cette variété de la tuberculose se répand de plus en plus. Une récente étude de l'Organisation mondiale de la santé en a découvert des traces dans tous les pays testés. Dans certaines régions, plus de la moitié des tuberculeux étaient atteint de cette variété de la bactérie qui, au cours des années 90, a progressivement développé une résistance à tous les antibiotiques qui, jusque-là, avaient été efficaces. En dépit de résultats encourageants ici et là, on n'a toujours pas mis au point un nouvel antibiotique. Des stratégies attentistes ont été mises au point, mais elles coûtent des centaines de milliers de dollars par patient, une somme loin au-dessus de ce que la majorité des pays peuvent se payer. Retour au sommaire des capsules
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