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La vie sexuelle des gènes
(ASP) - Au risque de se faire tirer des cailloux, il faut commencer cette
nouvelle en rappelant une notion élémentaire, mais méconnue:
chez les mammifères, le sexe féminin est le sexe "par
défaut". Sans jamais avoir pu expliquer pourquoi, les biologistes
ont traditionnellement décrit cette réalité en terme
de passivité: s'il ne se passe rien, l'organisme sera de sexe féminin,
s'il se passe quelque chose, il sera de sexe masculin.
Mais qu'est-il donc censé se passer? Un groupe de l'Université
Harvard vient de remettre quelque peu en question cette image de passivité,
en identifiant un gène dont la présence détermine si
l'embryon développera des organes sexuels féminins. En son
absence, c'est plutôt à un mâle qu'on aura affaire. Juste
pour compliquer les choses par contre, il importe de signaler qu'on connaissait
depuis longtemps un autre gène, présent dans le chromosome
mâle Y (par opposition aux chromosomes X, femelles) qui, lui, déterminait
le développement des organes mâles.
Or, ce que les chercheurs viennent
d'annoncer dans la dernière édition de la revue Nature,
c'est que l'absence de ce gène qu'on connaissait déjà
n'entraîne pas inévitablement le développement d'un
embryon femelle. Un autre gène, celui qu'ils viennent de découvrir,
le Wnt-4, est pour cela nécessaire, pour "étouffer"
le développement des organes mâles et envoyer des "signaux"
favorables au développement des organes femelles.
Comme disait l'autre, nous vivons vraiment une époque formidable...
Encore une histoire de sexe
(ASP) - Il n'y a pas de quoi être gêné: 31% des hommes
et 43% des femmes (de 18 à 59 ans) souffrent régulièrement
d'une forme ou l'autre de ce qu'on appelle pudiquement un "problème
sexuel" -autrement dit, ça ne va pas comme on voudrait que ça
aille, au moment critique. Selon le sociologue de l'Université de
Chicago Edward Laumann, qui a dirigé cette étude publiée
cette semaine dans le Journal of the American Medical Association, pareils
résultats "nous donnent une base pour expliquer l'énorme
succès du Viagra". O combien.
Vivez heureux, vivez stressé
(ASP) - Si le stress chronique est dévastateur pour l'organisme,
en revanche, une violente attaque de stress... rehausse le système
immunitaire. "Dans des circonstances normales, écrivent Firdaus
Dhabhar et Bruce McEwen, de l'Université Rockefeller, à New
York, le stress aigu peut jouer un rôle protecteur en augmentant la
réponse du système immunitaire à l'égard d'une
blessure ou d'une infection." Cette corrélation étonnante
ressort d'études sur des rats. Chez eux aussi par contre, le stress
chronique se révèle néfaste pour le système
immunitaire. De quoi donner des idées aux psychologues...
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