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Marche arrière
(ASP) - Et si, plutôt que de détruire la cellule cancéreuse,
on arrivait à inverser le processus? A lui faire faire marche arrière?
Des scientifiques qui étudiaient les cellules auxquelles on doit
la coloration de notre peau -les mélanocytes- ont identifié
une protéine, dont la disparition semble être liée à
la transformation de ces cellules en cellules cancéreuses. La protéine
s'appelle DPP4. Elle réside normalement à la surface des cellules
de la peau saines.
Mieux encore, lorsque ces cellules sont, en laboratoire, poussées
à produire à nouveau cette protéine, elles reviennent
à leur apparence normale et perdent leur capacité à
former une tumeur, rapportent Alan N. Houghton et ses collègues new-yorkais
dans l'édition d'août du Journal of Experimental Medicine.
On sait déjà que les protéines sont au centre d'un
tas d'altérations subies par notre organisme. Certaines de ces altérations
peuvent conduire une cellule à produire ce qu'elle ne produit pas
en temps normal; d'autres, à l'empêcher de produire sa ration
normale de protéines. Une des tâches de ceux qui cherchent
à percer les mystères du cancer consiste donc à découvrir
lesquels de ces changements contribuent au développement d'une tumeur
maligne -et il faut bien insister sur le "contribuent": personne
n'espère trouver "la" protéine qui, à elle
seule, causerait le cancer.
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