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Tombera, tombera pas...
(ASP) - Ca va? Vous êtes rassurés, maintenant? Non, la station
Mir ne vous tombera pas sur la tête la semaine prochaine, contrairement
à ce que quelques manchettes audacieuses et une dépêche
trop bien synthétisée ont un temps laissé croire. Et
le ravitaillement qui devait se rendre là-haut a finalement pu décoller
sans encombres: en fait, le Kazakhstan a même laissé partir
deux fusées, lui qui, une semaine plus tôt, avait pourtant
annoncé un moratoire complet sur la base de Baïkonour, tant
que la lumière n'aurait pas été faite sur l'accident
d'une fusée Proton. En fin de compte, la Russie a
réglé le problème moyennant la promesse de payer des
arriérés de 115 millions $...
Conséquence: les trois astronautes à bord de Mir ont
pu recevoir nourriture et eau nécessaires pour terminer leur séjour
là-haut, le mois prochain, en plus d'une pièce d'équipement
qui permettra de garantir la stabilité de la station pendant les
mois qui suivront leur départ, en attendant l'arrivée d'un
hypothétique autre équipage, en décembre prochain.
Mais une question fondamentale demeure. Lorsque, la semaine dernière,
les autorités spatiales russes ont laissé entendre que, si
leur fusée de ravitaillement ne partait pas, les astronautes pourraient
être forcés d'évacuer Mir la semaine prochaine, et Mir
elle-même pourrait "tomber" l'année prochaine -les
deux nouvelles qui n'en ont fait plus qu'une dans la dépêche
d'une agence de presse, c'étaient celles-là- ils ont oublié
un élément important: on sait depuis deux ans que, le jour
où le dernier équipage aurait quitté Mir, les techniciens
au sol n'auront qu'à allumer les moteurs pour envoyer la station
brûler sagement dans l'atmosphère terrestre, avant que ce qui
en reste ne tombe dans l'océan. Dès lors, pourquoi ont-ils
"oublié" de mentionner ce "détail" la
semaine dernière -si ce n'est, ont écrit les médias
russes, parce
que cela permettait de "dramatiser" davantage la situation?
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