| Semaine du 20 septembre 1999 |  |
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules L'ouragan Floyd: la pointe de l'iceberg (ASP) - Or donc, le vilain Floyd est passé, indifférent aux humains dont il a tant troublé la tranquillité. Qu'il ait été moins puissant que prévu au-dessus de la Floride, que ses vents aient atteint une pointe de 225 km/heure, qu'il ait fait tomber des trombes d'eau sur la Caroline, importe peu: ce qui dérange davantage, et qu'on a un peu passé sous silence, c'est qu'il n'est qu'une partie d'une saison d'ouragans plus active que d'ordinaire. Et que cette saison n'est pas terminée. C'est que cette année 1999, c'est une année La Nina, et une année La Nina, c'est une année où il y a à la fois plus d'ouragans et des ouragans plus intenses. Une des ramifications de La Nina, explique au réseau Discovery Amir Shabbar, climatologue pour Environnement Canada à Toronto, ce sont les eaux froides dans le Pacifique tropical. Ces eaux froides déplacent vers le nord le jet stream -une "rivière" de très forts vents dans la haute atmosphère; et ainsi, n'étant plus présent au-dessus des Antilles, le jet stream ne peut plus servir à freiner le développement des tempêtes tropicales. D'où, des tempêtes tropicales qui se transforment plus souvent que d'habitude en ouragans, des ouragans plus fréquents et plus puissants. Ca ne concerne pas que les Antilles et le Sud des Etats-Unis: les habitants de l'Est du Canada ont reçu sur la tête vendredi, le 17 septembre, des pluies fort abondantes, dernier cadeau de Floyd avant sa disparition...
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