| Semaine du 21 juin 1999 |  |
En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules Le Manitoba répond (ASP) - Une nouvelle arme contre les maladies infectueuses émergentes et, plus précisément, contre ces maladies qui peuvent faire le "saut" des animaux aux humains: c'est le rôle que jouera un laboratoire inauguré au coût de 100 millions$ US par le gouvernement canadien dans la région de Winnipeg, Manitoba. Le laboratoire sera le seul au monde où les scientifiques pourront travailler avec des élevages, ce qui leur procurera à la fois le point de vue du médecin et celui du vétérinaire. Mais l'équipement haut-de-gamme en fera aussi, plus largement, un laboratoire de l'étude des virus de niveau de sécurité 4 -le seul laboratoire au Canada à atteindre ce niveau, le plus élevé en matière de ce qu'on appelle la "biosécurité". Parmi ces maladies émergentes qui franchissent la barrière des espèces, des noms tels que virus Ebola, Nipah (identifié cette année, il peut se transmettre des cochons aux humains) et Hendra. Le Centre scientifique canadien pour la santé animale et humaine est né d'une promesse électorale faite il y a plus de 10 ans par le premier ministre d'alors, Brian Mulroney, dans le cadre d'une série d'efforts pour relancer l'économie des provinces de l'Ouest. Le Centre, qui contient également des laboratoires de niveaux 2 et 3 pour l'étude de micro-organismes moins dangereux, est opéré conjointement par deux agences fédérales qui y ont transféré du personnel depuis Ottawa au cours de la dernière année. Et le transfert du personnel risque justement d'être un problème, en raison de la localisation géographique, loin des grands centres urbains, fait remarquer à la revue Science Susan Fisher-Hoch, directrice d'un autre laboratoire de niveau 4, en construction celui-là, près de Lyon, en France. Retour au sommaire des capsules
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