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Dolly mille fois
(ASP) - Dans la série: le clonage est aussi une entreprise commerciale,
l'Agence France-Presse annonçait la semaine dernière que ceux
qui ont cloné la brebis Dolly l'an dernier s'apprêteraient
à rééditer cet exploit à une grande échelle.
La compagnie écossaise PPL Therapeutics (le "bras commercial"
de l'Institut Roslin, où a eu lieu le clonage) a l'intention de produire
un lot de 1000 à 1500 brebis contenant un gène humain, ce
qui permettrait à leur lait de contenir un médicament servant
à combattre la fibrose cystique.
La Nasa achète les Russes
(ASP) - Pour 660 millions$, la Nasa pourrait acheter une bonne partie
de l'Agence spatiale russe, dans l'espoir d'empêcher que ne s'accumulent
encore les retards dans la construction de la station spatiale internationale.
Selon un rapport obtenu par le Washington Post, la Nasa doit par contre
pour cela obtenir l'approbation du Congrès et de la Maison-Blanche.
Toujours selon ce rapport, les administrateurs de la Nasa s'entendent
pour dire qu'il serait moins coûteux, à long terme, de soutenir
ainsi financièrement les Russes, que de les voir quitter le projet,
faute de fonds.
Viagra: et si c'était vraiment dangereux?
(ASP) - On a bien ri, faute d'en pleurer, de ces individus morts "des
suites" du Viagra: après tout, il y a un âge où,
Viagra ou pas Viagra, une relation sexuelle devient un exercice physique
fort éprouvant... Dans sa dernière édition toutefois,
The Lancet n'en rit pas, et avance l'hypothèse suivant laquelle ces
décès ne sont pas que le résultat d'accidents cardiaques
que les lois de la statistique -les utilisateurs de Viagra dans la cinquantaine,
voire la soixantaine, sont fort nombreux- rendaient inévitables.
Et au moment même où l'Europe donnait son approbation à
l'entrée chez elle du Viagra, la question est reposée: est-il
possible qu'il existe un
lien direct entre cette petite pilule bleue et des problèmes cardiaques?
Aller à l'Eglise rend heureux
(ASP) - Cette étude-là ne provient pas d'une université,
mais de Statistiques Canada: les Canadiens qui vont chaque semaine à
l'église sont
en moyenne plus heureux et plus en santé que les autres, selon
les chiffres du recensement de 1995-96. Un des facteurs en jeu est que les
mariages de ces pratiquants durent en moyenne plus longtemps (15 ans de
plus!) que ceux des non-pratiquants -ce qui contribue, cela n'étonnera
personne, à leur bonne humeur et leur bonne santé.
Le collier de perles du vieillissement, suite
(ASP) - Nos cellules possèdent des mécanismes de surveillance,
qui s'assurent en permanence que tout va bien du côté de l'ADN,
qu'aucun bris ni aucun signe de dégradation ne s'est produit dans
la chaîne. Au bout de cette chaîne, existent des "serrures"
qui tiennent le tout ensemble, de la même façon qu'un fil retient
toutes les perles d'un collier: on appelle ces "fils" les télomères.
Lorsque les télomères commencent à se dégrader,
c'est le commencement de la fin pour l'organisme.
Au cours de la dernière année, trois études ont
identifié les mécanismes à l'origine de la dégradation
des télomères, ouvrant la porte, peut-être, à
un traitement pour retarder cette "dégradation" -et par
conséquent, le vieillissement. L'une d'elles provient du Québec,
à l'Université de Sherbrooke plus précisément,
et nous en parlions au début de l'été dans
la section "Québec". La revue Science, qui
consacre cette semaine un article aux télomères, en touche
un mot: une protéine appelée Ku, présente autant chez
l'humain que chez, eh oui, la levure de bière jouerait, semble-t-il,
un rôle central dans ce processus "anti-dégradation".
Mieux la connaître, ce qui constitue d'ores et déjà
un objectif pour plusieurs groupes de recherche à travers le monde,
dont celui de l'Université de Sherbrooke, pourrait donc devenir un
facteur-clef dans la lutte contre le vieillissement.
Cervelle d'oiseau
(ASP) - Pas si bêtes, les oiseaux. Leur mémoire ressemble
étonnamment à la nôtre, révèle une étude
parue dans la dernière édition de Nature. Nos amis à
plumes démontrent non seulement une capacité à se remémorer
des événements passés, mais plus encore, une capacité
à se souvenir du moment où cet événement s'est
produit -une subtilité que l'on n'avait observé jusqu'ici
que chez les humains.
Les psychologues appellent cela avec ironie, explique
l'Associated Press, le "voyage mental", parce que cela implique
des images mentales d'événements passés. Se rappeler,
par exemple, où on a mis ses clefs, implique la capacité de
se "voir" soi-même en train d'entrer dans la maison, la
veille. Dans le cas des oiseaux, les chercheurs ont essayé de voir
si les bestioles, à des âges différents, pouvaient se
rappeler où ils avaient rangés certains types de nourriture.
"Cela pourrait être un grand pas en avant dans la compréhension
de la façon dont l'espace, le temps et les événements
sont représentés dans le cerveau", expliquent dans Nature
les neurobiologistes Kathryn Jeffery et John O'Keefe.
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