| Semaine du 22 mai 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Le colza transgénique qui pousse actuellement " par erreur " en France, en Grande-Bretagne, en Allemagne et en Suède, est sans danger pour l'environnement et pour la santé. On ne l'aurait pas cru, à entendre l'excitation qu'il a causée depuis qu'on a révélé son existence, la semaine dernière. Semées par inadvertance, ces graines multipliées au Canada par l'un des géants de l'agriculture, Advanta -une compagnie néerlandaise- ont donné du fil à retordre aux politiciens français et britanniques, dont certains ont réclamé carrément l'arrachage des plants, qui doivent fleurir en juin. Ce à quoi se sont opposés d'autres politiciens, dont le ministre français de l'Agriculture. Adventa a admis que, sur les graines vendues en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne, 1% serait transgénique (dans le cas présent, il s'agit d'un gène entraînant une résistance à un herbicide). Pour la France, cela signifierait 600 hectares de champs "contaminés"... sur un million d'hectares de colza. Et pourtant, les risques de dissémination sont pour ainsi dire inexistants : les graines dont il est question ici sont... stériles. Et elles sont vendues en Europe depuis... 1998. L'événement, relate Libération, -le colza transgénique est banni dans l'Union européenne- est "un coup de chance" pour Greenpeace. Depuis deux ans, cet organisme a fait des organismes génétiquement modifiés (OGM) son cheval de bataille. Avec succès : après avoir été en perte de vitesse au début des années 90, l'organisme vert occupe aujourd'hui, grâce aux OGM, le devant de la scène. Un événement comme celui-là lui assure à nouveau les tribunes, les médias, et les contributions financières. Retour au sommaire des capsules
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