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L'astronomie, ça coûte cher
(ASP) - Les astronomes ont dévoilé leur liste
de demandes au Père Noël: un rapport de la National
Academy of Sciences (NAS) déposé vendredi recommande
au gouvernement américain, pour la prochaine décennie,
la création d'une série de nouveaux observatoires,
dont un successeur au télescope spatial Hubble, à
un coût d'environ 4,7 milliards$.
La NAS dresse une liste de priorités pour justifier
ces demandes: déterminer l'âge de l'Univers et retracer
son évolution; comprendre ce qui s'est passé dans
les premiers moments de l'Univers, pour mieux comprendre les
forces qui animent l'Univers d'aujourd'hui, et mieux déterminer
ce qui attend l'Univers de demain; étudier la formation
et l'évolution des trous noirs; comprendre comment se
forment les planètes autour d'une étoile; détecter
ces planètes; et comprendre comment "l'environnement
astronomique" -dont les "tempêtes solaires"-
affecte notre propre environnement.
Sur les 4,7 milliards, plus de la moitié irait à
sept projets, parmi lesquels le télescope spatial de deuxième
génération (le successeur d'Hubble, sur les planches
à dessin depuis plusieurs années), qui pourrait
être doté, avant 2010, d'un miroir trois fois plus
grand que celui d'Hubble; un observatoire géant (Giant
Segmented Mirror Telescope), plus puissant que le plus puissant
des obsesrvatoires terrestres actuels (celui de Keck, à
Hawaii); une flotte de quatre observatoires spatiaux à
rayons-X, qui prendraient la relève de l'actuel Chandra;
et le Terrestrial Planet Finder, un ensemble de télescopes
spatiaux travaillant de concert, capables de détecter
dans l'infrarouge des planètes de la taille de la Terre
autour d'autres étoiles.
Un petit projet, beaucoup plus modeste (60 millions$) est
également recommandé : le National Virtual Observatory,
un projet virtuel qui ferait le tri, sur Internet, de la montagne
de données provenant des multiples observatoires de la
planète. Le tout serait mis en forme pour les scientifiques
et pour le grand public.
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