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"C'est comme si le ciel avait pris feu!"
(ASP) C'est par ces mots que le "chasseur de météores"
Chris Crawford décrit
le spectacle qui s'est offert à lui pendant la nuit des
Léonides, la semaine dernière, dans un avion
tournant en cercles au-dessus de la Grèce. Jusqu'à
cinq ou six "étoiles filantes" ont pu être
observées au sommet de la "pluie", vers 2 heures
du matin, tandis que les appareils à bord -une étude
financée par la Nasa- enregistraient des "montagnes
de données", notamment sur la composition chimique
de ces grains de poussière.
Ce ne sont en effet que des grains de poussière, et
c'est le fait qu'ils brûlent en entrant dans l'atmosphère
qui les rend autant visibles. Mais ces grains de poussière
sont les témoins d'une histoire de quelques milliards
d'années: résidus de la comète Temple-Tuttle,
ils croisent la trajectoire de la Terre chaque année à
la même date. La comète elle-même, comme tous
ses congénères, étant manifestement aussi
vieille que notre système solaire -près de cinq
milliards d'années- chaque molécule de ces grains
de poussière est elle aussi une survivante du tout premier
âge du système solaire, à une époque
où la Terre elle-même n'était pas encore
complètement formée.
Cette année, contrairement à l'an dernier, les
observateurs n'ont pas été déçus.
La pluie s'est produite là où elle avait été
prévue, et elle fut la
plus importante en 33 ans. Jusqu'à 1700 grains de
poussière à l'heure ont été enregistrés
en certains coins du globe.
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