| Semaine du 24 janvier 2000 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - On entend tellement parler, ces dernières années, de la montée en force des maladies infectueuses, de la résistance des bactéries aux antibiotiques et même de la réapparition de maux tels que la tuberculose, qu'on en oublie que les humains ne sont pas les seuls à souffrir : les animaux font eux aussi face à de plus en plus de maladies. Et l'homme pourrait bien devoir être blâmé pour les dégâts. Les changements d'environnement, une alimentation inhabituelle, un surpeuplement, sont toutes des conditions qui favorisent l'éclosion de maladies. Or, chez les animaux, l'action humaine -même avec les meilleures intentions du monde- multiplie ces conditions : création de parcs " naturels ", de zoos, domestication, élevage : des espèces que tout séparait se retrouvent soudain unies, pour le meilleur et pour le pire. Et ce n'est pas tout, écrit cette semaine Peter Daszak, de l'Université de Georgie, dans la revue Science : non seulement ces maladies menacent-elles des animaux, mais elles peuvent également constituer un bouillon de culture dangereux pour les humains. L'article contient même une allusion au sida et au virus Ebola, dont l'émergence pourrait avoir été en partie causée par ces animaux dont l'espace vital a été passablement bouleversé au XXe siècle. " Nous appelons cela la pollution pathogène ", écrit Daszak. Par exemple, des analyses récentes font état de 15 000 tonnes d'arachides livrées annuellement en Grande-Bretagne pour le bénéfice des oiseaux. Or, cet approvisionnement de masse a amené avec lui de l'infection à la salmonelle... Et ce n'est que tout récemment que les scientifiques ont commencé à s'intéresser à ces maladies " animales " : qui sait ce qui leur reste à découvrir... Retour au sommaire des capsules
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