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Passer de la tête au cul
(ASP) - Ceux qui étudient l'évolution de l'homme se sont
généralement concentrés sur l'évolution du crâne.
Mais pourquoi pas l'évolution de l'arrière-train, demande
Juan-Luis Arsuaga, de l'Université Complutense, en Espagne. Lui et
son équipe s'étaient intéressés, comme tous
leurs collègues paléontologues, à la tête. Mais
leur intérêt s'est déplacé vers le bas -et dans
une étude publiée dans la dernière édition de
la revue Nature, ils affirment que le cul a joué un rôle
aussi important que la tête dans l'évolution de l'homme. Et
pas pour les raisons qu'on imagine...
Dans cette étude, Arsuaga et son équipe décrivent
un pelvis humain complet, vieux de 200 000 ans. Il est très large,
aurait appartenu à un mâle mesurant 1 m 70 et pesant 95 kg.
Sa taille suggère que sa contrepartie femelle aurait été
suffisamment large pour donner naissance à un bébé
humain moderne. En conséquence, les humains qui vivaient dans ce
coin du monde à cette époque, étaient déjà,
physiologiquement, très près de nous. Plus près, en
tout cas, que ne l'aurait laissé soupçonner la seule étude
de leurs crânes.
Ne pensez pas en conduisant
(ASP) - On accuse souvent la science de faire peur en donnant l'impression
que tout est dangereux -l'air, l'eau, le mercure, le radon, l'ozone, alouette.
Mais voici des psychologues qui sont peut-être allés un peu
loin. Ils annoncent dans la dernière édition du British
Journal of Psychology qu'il n'y a pas que les automobilistes qui parlent
au téléphone en conduisant qui soient dangereux. Non. Sont
dangereux tous ceux qui... pensent.
Parler avec son voisin, écouter la radio, recalculer ses impôts
dans sa tête: toutes ces distractions réduisent votre sécurité
au volant. "Effectuer la plus simple des tâches tout en conduisant
fait prendre des risques au conducteur", concluent Mark Horswill et
Frank McKenna, de l'Université de Reading. "Une conduite sécuritaire
a été incorrectement décrite comme quelque chose qui
nécessite peu de ressources du cerveau". Eh bien.
Une prothèse pour le cerveau
(ASP) - On a tous entendu cette histoire: une personne qui a perdu sa
jambe ressent encore, des années plus tard, des douleurs à
cette jambe. Les médecins appellent cela la "douleur du membre-fantôme".
Un groupe de chercheurs allemands affirme dans la dernière édition
de Nature Neuroscience que cette
douleur peut être atténuée par l'utilisation de membres
artificiels appelés myoélectriques -parce qu'ils envoient
au cerveau des signaux qui, littéralement, le convainquent que le
véritable membre est toujours là. Ce type de douleur n'est
pas anodin: des amputés en souffrent véritablement et, jusqu'ici,
aucun traitement n'en est venu à bout, probablement parce que, soupçonnent
les experts, la cause réside dans les profondeurs de notre cerveau.
La semaine des microbes
(ASP) - Un numéro de Science plein de microbes, cette semaine.
On y apprend entre autres choses que l'arbre généalogique
des espèces vivantes -vous, moi, votre plante d'intérieur,
les dinosaures- est en voie d'être redessiné: la multiplication
de nos connaissances en génétique, doublée des cartes
du génome de micro-organismes complétées ou en voie
de l'être, amènent plus de surprises que prévu. Plutôt
que de clarifier le tableau de l'évolution de la vie, écrit
Science, tout cela l'obscurcit et oblige à ajouter de nouvelles
branches à notre arbre généalogique.
Dans un tout autre registre, des scientifiques commencent à se
rendre compte que la
démocratie serait une invention des bactéries: elles se
réunissent en grappes lorsqu'elles ont une tâche à accomplir
-et elles ne l'accomplissent pas tant qu'elles n'ont pas le quorum. On n'a
par contre aucune idée de la façon dont elles se "comptent"
entre elles.
Enfin, comme si ce n'était déjà pas assez compliqué
comme ça, une troisième étude suggère que les
micro-organismes seraient capables de s'échanger des gènes.
Une hypothèse qui obligerait, si elle se vérifiait, bien des
biologistes et des généticiens à retourner à
leurs planches à dessin.
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