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La nature et la culture, prise 253
(ASP) - Petite épine dans le pied des généticiens.
Depuis fort longtemps, les chercheurs à la recherche du
gène de tel et tel comportement utilisent pour leurs expériences
deux souches d'un même animal: une que l'on soupçonne
de posséder le gène en question, l'autre appartenant
à une autre famille, donc dépourvue du gène.
Si la famille A, et seulement elle, présente le comportement
recherché, on en conclut qu'on a finalement trouvé
le bon gène.
Oups. Pas tout à fait. Une étude parue dans
la dernière édition de la revue Science
conclut que cette méthode pourrait être erronée,
parce qu'elle ne tient pas suffisamment compte des facteurs environnementaux.
Les chercheurs ont toujours considéré qu'ils n'avaient
pas à en tenir compte, puisque les deux familles ont été
élevées dans le même laboratoire, ont mangé
la même chose et ainsi de suite; donc, "l'environnement"
est le même pour toutes. Il ne l'est apparemment pas, disent
ces chercheurs des universités de Bordeaux (France) et
de La Sapienza de Rome (Italie), qui ont vu deux familles de
souris présenter des réactions très différentes
aux amphétamines, suivant qu'elles sont à la diète
ou qu'elles peuvent manger tout ce qu'elles veulent. Ceci pourrait
jeter le doute sur de nombreuses études ayant porté
sur l'aspect génétique de plusieurs de nos comportements.
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