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Transgénique: les scientifiques incertains
(ASP) - Il faudra décidément que le grand public se mette
à en discuter: il ne se passe désormais plus une semaine sans
que les revues savantes ne reviennent sur les aliments transgéniques,
leurs variables inconnues et surtout, la pauvreté des études
à leur sujet.
C'est ce dernier point qui ressort en tout premier lieu de la demi-douzaine
d'articles, rien de moins, -des articles scientifiques et un commentaire-
que consacre à ce sujet la prestigieuse revue Nature. Dans le résumé
qu'elle fait de ce numéro spécial, la direction y va d'un
titre que n'aurait pas dédaigné une presse plus "populaire":
"aliments transgéniques, jusqu'à quel point est-ce sécuritaire?"
Au cours des derniers mois, souligne-t-on, les médias ont grandement
contribué à accroître les craintes du public à
l'égard des aliments génétiquement modifiés.
Mais les scientifiques, bien qu'ils s'entendent pour dire que ces risques
soient largement hypothétiques, n'en sont pas moins de plus en plus
nombreux
à réclamer davantage de recherches sur la question, ainsi
que des mécanismes de surveillance qui permettraient de prévenir
l'apparition de problèmes à long terme.
On rapportait par exemple il y a deux semaines
ces travail effectué par deux chercheurs britanniques, qui ont étudié
une série de scénarios fictifs par lesquels des graines transgéniques
pourraient
s'échapper dans la nature, et se mêler aux champs voisins,
normaux, eux. Leurs conclusions sont plutôt mitigées -une telle
"évasion" est peu probable, et à supposer qu'elle
se produise, elle ne semble pas avoir d'impact sur les plants "normaux".
Il y a de l'incertitude, reconnaissent les scientifiques, mais pas tant
sur la santé des consommateurs qui se nourriraient d'un aliment génétiquement
modifié, que sur les impacts à long terme: si ces manipulations
devaient effectivement avoir un impact sur la nature ou sur notre santé
(par exemple, dans le domaine des allergies), cet impact apparaîtrait
progressivement, et un coupable serait par définition difficile à
pointer du doigt. D'où
l'importance de créer des mécanismes de surveillance,
souligne notamment Suzanne Wuerthele, dont la tâche est précisément
d'évaluer les risques, à l'Agence américaine de protection
de l'environnement. Les Allemands préconisent par exemple par exemple
la création d'un "service d'enregistrement des gènes",
qui permettrait de suivre à la trace les nouveaux gènes introduits
dans l'environnement.
La plante qui avait un coup de soleil
(ASP) - Il n'y a pas que les animaux qui se protègent des coups
de soleil: les
plantes aussi. Pour contrer les dommages que peut causer un tel excès
-dommages pouvant aller jusqu'à l'interruption du processus de photosynthèse,
base de la vie végétale- il semble que les plantes aient développé
un système de "messagerie": lorsque la quantité
de lumière solaire dépasse un seuil critique, un signal d'alarme
produit par les feuilles les plus exposées est expédié
aux parties les moins exposées à la lumière, les forçant
à mettre en marche un gène dont la tâche est de produire
un "bouclier". Plus précisément un antioxydant -la
crème anti-solaire de la plante, en quelque sorte.
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