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L'ordinateur à ADN: cavalier prend fou
(ASP) - Petit pas par petit pas, les ordinateurs à
ADN s'approchent de nous. En voici un qui, pour la première
fois, a
résolu un problème d'échecs.
Il n'est pas allé jusqu'à jouer une partie.
Mais placé devant une montagne de possibilités
quant au mouvement suivant que devrait effectuer son cavalier,
ce " bio-ordinateur ", comme l'appelle le New Scientist,
en a choisi une. Plus précisément, parmi toutes
les possibilités, il a choisi celle qui permettait de
préserver le cavalier.
Il y aurait pu y avoir, en théorie, 10 exposant 19
possibilités (le chiffre un, suivi de 19 zéros!),
mais les chercheurs de l'Université Princeton ont choisi
de s'en tenir à un équichier de taille réduite
(9 cases de large), ramenant ainsi le total des coups possibles
à 512. Fort peu pour un joueur d'échecs émérite,
mais néanmoins un exploit pour un ordinateur à
ADN.
Les ordinateurs à ADN constitueront peut-être les
successeurs des actuels ordinateurs à micro-processeurs.
Ils pourraient traiter davantage d'informations, et plus vite,
parce qu'ils fonctionnent sur la base de quatre " lettres
", les quatre nucléotides qui forment la charpente
de notre code génétique (A, C, G, T); alors que
les ordinateurs " normaux ", eux, fonctionnent depuis
un demi-siècle sur la base d'un " alphabet "
à deux chiffres : des zéros et des uns.
Ce n'est pas pour tout de suite : même si la résolution
de ce problème constitue un exploit, il a fallu à
l'ordinateur pas mal de temps pour y arriver -et c'est sans compter
le temps mis par les chercheurs, ensuite, pour interpréter
les résultats. Mais on entrevoit déjà le
jour où de telles machines pourraient être employées,
non pas pour remplacer les calculatrices ou les logiciels de
jeux d'échecs, mais pour effectuer des calculs d'une énorme
complexité qui, autrement, auraient mobilisé des
super-ordinateurs pendant des jours.
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