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Six coups d'un coup
(ASP) - Ce
n'est pas tous les jours qu'on découvre six nouvelles
planètes. Même en cette époque où
les planètes détectées
autour d'autres étoiles se succèdent de mois en
mois, une demi-douzaine d'un coup a de quoi impressionner. Et
pour faire bonne mesure, cinq d'entre elles se trouvent à
une distance " habitable " de leur étoile, comme
disent les astronomes. En d'autres termes, une distance similaire
à celle qui sépare la Terre du Soleil.
Mais inutile de s'emballer trop vite : pour avoir pu être
détectées, il fallait que ces planètes,
comme les 22 autres détectées depuis octobre 1995,
soient immenses: aussi grosses que Jupiter ou plus grosses encore.
Une planète de cette taille est en fait une boule de gaz
géante, donc, impropre à la vie.
Mais six d'un coup, cela a une tout autre signification pour
les chasseurs de planètes : cela signifie que d'autres
découvertes s'annoncent. L'observation attentive de plusieurs
dizaines d'étoiles depuis quatre ans commence à
porter fruit.
Il faut se rappeler que ce qu'on détecte ici, ce n'est
pas la planète elle-même -la toute première
photo ne remonte qu'à la semaine dernière, et encore,
ce n'était que la photo de l'ombre de cette planète
sur son étoile. Ce qu'on détecte, ce sont les oscillations
que fait subir à son étoile cette planète,
tandis qu'elle lui tourne autour. Or, pour qu'on soit sûr
que ces oscillations sont causées par une planète,
il faut commencer par s'assurer qu'elles reviennent à
intervalles réguliers. Et pour s'assurer de cela, il faut
attendre que la planète ait accompli quelques orbites
autour de son étoile. S'il lui faut six mois ou un an
pour accomplir une seule orbite, il y a intérêt
à être un astronome patient...
Les heureux découvreurs -qui portent le nombre de "
planètes extra-solaires " à 28- ont travaillé
depuis l'observatoire Keck, à Hawaii. L'équipe
était composée, entre autres, de Steven Vogt, astronome
à l'Université de Californie à Santa Cruz,
et des habituels Geoffrey Marcy et Paul Butler.
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