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Le 28 février 2002




Le départ de Roger Gosden

(ASP) - Il y a deux ans, un scientifique britannique quittait avec fracas son pays pour venir s'établir à Montréal, à l'Université McGill, prétextant que la Grande-Bretagne était arriérée dans le domaine des médecines reproductives. Aujourd'hui, on le retrouve établi… aux Etats-Unis, où son équipe vient de susciter une autre controverse.

Il faut dire que Roger Gosden est un cas. En 1999, il surgissait dans l'actualité internationale -et suscitait en Grande-Bretagne une controverse qui entraînerait son départ- pour avoir contribué à mettre au point un traitement permettant de faire considérablement reculer l'âge au-delà duquel une femme ne pouvait plus avoir d'enfants (lire: Devenir maman à 70 ans). La technique consistait en une greffe de fragments d'ovaires de femmes plus jeunes -ou de fragments de ses propres ovaires, en autant que ceux-ci aient été congelés des années plus tôt. Expérimentée à l'été 1999, la technique allait toutefois se révéler fort peu efficace. Mais on y a tout de suite vu la porte ouverte au développement d'un marché noir d'ovaires…

Ou à d'autres types de marchés noirs, encore plus dérangeants: en 1994, le même Dr Gosden avait proposé d'utiliser des tissus de fœtus pour restaurer la fertilité des femmes (plus exactement des tissus d'ovaires prélevés sur un fœtus avorté). La proposition était montée jusqu'au Parlement de Londres, et avait conduit à une motion faisant de toute recherche sur la greffe de tissus d'ovaires prélevés sur un foetus, un acte criminel.

C'est donc cet événement qui avait conduit le Dr Gosden à annoncer officiellement, en septembre 1999, après le dévoilement de la transplantation réussie de tissus d'ovaires -mais des mois avant qu'on apprenne qu'on avait placé trop d'espoirs en cette stratégie- son départ de Londres pour Montréal, à l'hôpital Royal Victoria de Université McGill. "Ce n'est plus facile d'être un scientifique en Grande-Bretagne", avait-il alors accusé.

Il faut croire que ce n'est pas facile non plus d'en être un au Canada, puisque son nom a resurgi récemment dans l'actualité, en tant que nouveau directeur scientifique de l'Institut Jones de médecine reproductive. Cet Institut, qui est en réalité une clinique privée, avait attiré la critique l'été dernier, lorsqu'il avait révélé avoir fertilisé des ovules dans le seul but de récolter des cellules-souches d'embryons. Le mois dernier, par la voix de son nouveau directeur, il annonçait ne plus avoir l'intention de créer de "nouvelles lignées de cellules-souches" -ce qui n'est pas étranger, a reconnu M. Gosden, au fait que la loi l'interdira bientôt aux Etats-Unis.

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