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Le 20 avril 2004



 

Congrès de la Société américaine d'archéologie
Site archéologique sur mémoire flash

(ASP) - Une conférence intitulée " L’archéologie à l’ère du numérique " pouvait laisser présager une séance où se succéderaient d’impressionnantes techniques. Au contraire, cet exposé, donné dans le cadre du congrès annuel de la Société américaine pour l’archéologie (SAA), est venu souligner la forte résistance des archéologues aux nouvelles technologies.

Sur place: une caméra numérique, un appareil-photo numérique, un logiciel pour faire des sites Web, un programme de base de données standard et un ordinateur portable. Telles sont les nouvelles bêtes à dompter. " Plusieurs équipes utilisent déjà ces technologies, mais plutôt comme des extras et non comme partie intégrante, explique Michael López Ashley, archéologue au département d’anthropologie de l’Université de Californie à Berkeley. Il y a un manque de vision à long terme concernant la préservation des données numériques. "

M. Ashley est le spécialiste de l’archivage numérique dans le cadre de l’excavation du site de Çatalhöyük, un village de fermiers vieux de 9000 ans, en Turquie : enregistrement quotidien d’un journal vidéo, photographies numériques, gestion de la base de données, photos à 360 degrés, etc. Cette façon de faire serait encore rare dans le milieu, explique-t-il, ce qui entraîne de grandes pertes d’information. " Si on ne développe pas un plan de documentation explicite, il sera difficile, voire impossible, de réinterpréter les travaux dans le futur et de comprendre les démarches qui ont mené à choisir telle théorie ou telle pratique de travail. "

Parmi les obstacles à la conservation : l’absence de normes pour les formats de stockage, répondant aux besoins de tous les archéologues. Or, une norme commune assurerait une relecture facile des travaux et une mise en commun des connaissances.

M.Ashley et ses collègues espèrent qu’en continuant à diffuser leurs connaissances du numérique, par exemple dans le cadre d'un congrès, ils aboliront le mythe voulant qu’il soit trop coûteux de passer aux enregistrements numériques.

Parmi les auditeurs de cet atelier, on comptait beaucoup d’Américains et de Canadiens, mais aussi des Australiens, venus à Montréal spécialement pour ce rassemblement annuel. Ils furent plus de 3000 archéologues à se promener de conférences en symposiums dans les salles du Palais des Congrès, du 31 mars au 3 avril. Ils avaient le choix entre quelques 1960 présentations couvrant les 22 régions archéologiques du globe et les différents types de fouille. La Society for American Archaeology est une organisation internationale dédiée à la recherche, l’interprétation et la protection de l’héritage archéologique des Amériques.

Binh An Vu Van

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