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Le 1er août 2001




McGill à jamais dans les hautes sphères

(ASP) - " Nous sommes heureux de vous annoncer le baptême de l'astéroïde McGill. Une cérémonie a eu lieu le 28 juin dernier à l'université du même nom. Les parents, les astronomes David Levy et Henry Holt, sont très fiers de ce nouvel inscrit dans la liste des corps célestes. "

Ce faire-part ressemble à un canular. L'événement annoncé est pourtant bel et bien réel. Onze ans après sa découverte, un astéroïde est enfin sorti de l'anonymat.

Pourquoi un tel délai ? C'est la procédure de nomination des astres qui l'impose. Un astéroïde doit en effet être suivi durant au moins toute une orbite autour du Soleil avant qu'on puisse confirmer son existence. L'UAI (Union astronomique internationale) est ensuite le seul organisme autorisé à le baptiser. Contrairement aux autres corps célestes, les astéroïdes ne sont pas soumis à des règles de nomination trop strictes. Ceres, le premier découvert, il y a très exactement 200 ans, a eu, depuis, de nombreux petits frères aux noms aussi extravagants que "mr.spock".

L'astéroïde McGill a été observé pour la première fois en 1990 par David Levy et Henry Holt. Il mesure probablement entre deux et cinq kilomètres de diamètre, a une forme irrégulière et une surface parsemée de cratères. Situé entre Mars et Jupiter, il parcourt son orbite autour du Soleil en environ trois ans. Il doit son nom à David Levy, un célèbre chercheur de comètes, connu en particulier pour avoir découvert, avec Eugene et Carolyn Shoemaker, la comète Shoemaker-Levy 9, qui est entrée en collision avec Jupiter en 1994.

Or, David Levy est originaire de Montréal et, même s'il travaille aujourd'hui en Arizona, il est resté sentimentalement très attaché à l'université McGill. "McGill fait autant partie de ma vie que ma propre famille." Il faut dire que son père y a suivi des cours de sciences économiques, sa mère des cours de médecine et que tous ses neveux et nièces y ont fait leurs études. Lui-même y a passé plusieurs années: en 1966-68 durant son premier cycle universitaire, en 1971 et en 1974-75. Il participait alors à la rédaction du McGill Daily et parle de cette période comme ayant été très spéciale pour lui. Depuis, il écrit des livres et participe à des revues scientifiques telles que Parade ou Sky and Telescope.

Aujourd'hui McGill a donc un représentant quelque part dans le système solaire. En 1999, l'un de ses anciens élèves, l'astrophysicien québécois Hubert Reeves, a lui aussi vu son nom attribué à un astéroïde. McGill semble décidément un bon tremplin pour les étoiles !

Anne-Camille Bouillié

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