Les athées n’allaient pas la manquer, celle-là. Dans son discours inaugural, Barack Obama a accrédité leur existence. Ou du moins celle des « non-croyants » (non-believers). Un tout petit mot, un pas de géant pour un groupe généralement oublié.

« Une petite chose, mais appréciée », commente le blogueur P.Z. Myers. Lui aurait sans doute préféré « athée » —ou même, ajoute-t-il provocateur, « libre-penseur »— mais constate qu’il s’agit d’une forme de reconnaissance : les « non-croyants » existent aussi.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Applaudissements nourris à San Francisco, rapporte le journaliste d’un quotidien local, qui doute qu’une autre audience, ailleurs au pays, ait pu applaudir aussi fort à ce petit passage du discours.

"For we know that our patchwork heritage is a strength, not a weakness. We are a nation of Christians and Muslims, Jews and Hindus -- and nonbelievers."

C'est un bien petit mot à côté d'une cérémonie où, dans la première partie, la religion avait le gros bout du bâton sur la politique —mais comme le note Susan Jacoby, aucun des prédécesseurs de ce président n'aurait osé insérer ce mot dans leur discours inaugural.

[en ligne le 20 janvier; ajout, 21 janvier]

Je donne