Quel lien peut-il y avoir entre le plus gros mammifère du monde et une particule pratiquement indétectable?

Giorgio Riccobene, physicien des particules italien, avait installé des microphones au fond de l’eau, en 2005, dans l’espoir de démontrer qu’une telle installation puisse servir à détecter des neutrinos — des particules qui passent au travers de la matière et n’interagissent avec elle qu’une fois sur 1000 milliards. Giovanni Pavan, biologiste marin, l’aidait à « nettoyer » le bruit de fond dans ses enregistrements — une tâche qu’aucun biologiste marin n’avait accomplie auparavant, tant et si bien qu’ils y découvrirent beaucoup plus de bruits révélant la présence de baleines que ce que les biologistes estimaient. Au point où, depuis 2008, le duo est inversé : c’est désormais la biologie qui prend le dessus et le physicien cherche des moyens techniques pour améliorer cette « bioacoustique ».

Je donne