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Tandis qu’au Québec, la commission d’enquête sur la corruption fait passer un mauvais quart d’heure à certains maires et fonctionnaires municipaux, les ingénieurs sont eux aussi noircis. Où s’arrête leur responsabilité sociale?

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Ils ne font pas autant les manchettes que les politiciens. Mais leurs firmes, du moins celles pointées du doigt pour des années de travaux publics aux factures gonflées à l’hélium, mettront des années à s’en remettre. Si tant est qu’elles veulent faire le ménage dans ce qui pourrait être une culture d’entreprise. Comment une profession tenue en si haute considération en est-elle arrivée là?

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Nos deux invités cette semaine ont un poste d’observation assez unique: ils donnent un cours —obligatoire— sur l’éthique dans le cadre de deux programmes universitaires où sont formés les futurs ingénieurs. Ils nous expliquent tout d’abord ce qu’on entend par «responsabilité sociale», ou un «devoir de protection du public», lorsqu’on parle d’un professionnel membre d’une corporation, comme c’est le cas des ingénieurs québécois.

Que pensent les étudiants de ces cours? Comprennent-ils qu’ils sont ancrés dans leur future réalité, ou les voient-ils comme un mal nécessaire? Avec le recul, sent-on une évolution chez les futurs ingénieurs? Au-delà du cours, que faudrait-il pour assainir la situation?

Nos invités :

  • Bernard Lapierre, philosophe et éthicien. Donne le cours Éthique appliquée à Polytechnique, un cours obligatoire depuis 12 ans.
  • Jean-François Sénéchal, qui donne depuis deux ans le cours Éthique et professionnalisme à la Faculté de philosophie de l’Université Laval, également obligatoire pour les futurs ingénieurs.

 

En musique, on reste dans le thème de la corruption. En août dernier, à deux semaines des élections québécoises, Luck Mervil a composé J’te vois, j’te vois, en protestation contre le climat politique que l’on connaît.

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Je vote pour la science est diffusée le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal). Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et nous télécharger sur iTunes.

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