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Tout enquêteur en a fait l’expérience: un témoin oculaire, c’est dangereusement peu fiable. Une solution: envoyer un robot l’interroger.

C’est que le problème n’est pas juste que le témoin peut avoir mal observé ou vivre des pannes de mémoire.

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La façon dont l’enquêteur l’interroge, les mots qu’il choisit, peuvent altérer les souvenirs du témoin.

D’où l’idée du robot: dans une expérience menée à l’Université d’État du Mississippi, 100 «témoins» —on leur a montré un diaporama— ont été interrogés tantôt par un humain, tantôt par un robot contrôlé par un humain caché.

Dans les deux cas, l’interrogateur plaçait les mêmes fausses informations dans ses questions.

Or, les gens interrogés par le robot ont vu leurs souvenirs moins affectés par les fausses informations.

Est-ce parce qu’on fait moins confiance à un robot, ou parce qu’on se laisse moins distraire par lui?

— ASP

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