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La pulsation, comme celle du cœur ou des artères, serait le premier contact du nouveau-né avec la musique et il serait déjà en mesure, à cet âge, de détecter les variations de rythme, révèle une récente étude néerlandaise.

La reconnaissance des battements réguliers —beat induction— est une habileté cognitive qui nous permet d’entendre la pulsation régulière de la musique. Et de nous y synchroniser: c’est ce qui nous permet de danser et de faire de la musique en groupe.

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Même les très jeunes enfants sont capables de se trémousser en cadence ou de battre la mesure. Mais est-ce un mécanisme inné ou acquis?, se sont demandé les auteurs de l’étude.

Afin de répondre à cette question, les chercheurs ont utilisé le mécanisme de non-dissonance, c’est-à-dire la capacité de prévoir la prochaine pulsation en entendant un premier battement. Ils ont fait écouter 8 courtes séquences musicales à des nouveau-nés et à des adultes et ont observé leur capacité à prévoir les changements de rythmes à l’aide de l’imagerie médicale.

Les chercheurs ont remarqué que lorsque les bébés et les adultes entendent quelque chose qui diffère de leurs attentes, le cerveau envoie un signal de correction. Plus la pulsation diffère, plus le signal est émis rapidement chez les petits comme chez les grands.

Les bébés seraient donc capables de détecter la fréquence de la pulsation, même lorsque les rythmes varient. La reconnaissance de la pulsation semble donc plus innée qu’apprise. Cette prédisposition à la musique serait un trait partagé par tous les humains bien avant que bébé ne dise ses premiers mots.

— Ce texte a d’abord été publié sur le site Naître et grandir .

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