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Le mythe du chercheur enfermé dans sa tour d’ivoire a la vie dure, mais certaines recherches le mettent plus à mal que d’autres. C’est le sujet de notre émission de cette semaine.

Parmi les 170 colloques qui s’entrecroisent cette semaine au congrès annuel de l’Acfas (Association francophone pour le savoir), plusieurs portent l’étiquette «politique»: interrogations sur les politiques scientifiques, notamment en santé... Et au moins deux colloques touchent à l’engagement social du chercheur: doit-il, ou ne doit-il pas? Le chercheur «militant» sacrifie-t-il son objectivité et sa crédibilité?

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Ce n’est assurément pas l’opinion des organisateurs du colloque «Recherche et militantisme», dont Karine Gentelet est notre invitée cette semaine. Elle est également coordonnatrice bénévole des droits autochtones pour la section francophone d’Amnistie Internationale Canada, et à l’Université de Montréal, elle coordonne le programme «Peuples autochtones et gouvernance».

Par ailleurs, même si l’étiquette «militante» n’est pas celle que portent les participants au colloque 51 sur «l’innovation sociale», leurs thématiques les entraînent eux aussi vers l’engagement social: la pauvreté, les discriminations, l’exclusion... L’une des participantes travaille ainsi comme «chercheure en milieu communautaire». On en parle avec Juan-Luis Klein, co-responsable du colloque.

Se fait-il davantage de recherche militante? Est-ce que certaines disciplines s’y prêtent mieux que d’autres? Le rôle du chercheur s’arrête-t-il à poser des constats et faire des recommandations ? Qu’est-ce que l’innovation sociale dans le contexte suggéré, qui est de «favoriser le mieux-être des Québécois»? Qu’a le Québec de particulier et que peut-il apprendre des expériences étrangères? Les jeunes chercheurs devraient-ils être plus nombreux à suivre ces pistes d’engagement social?

Nos invités

  • Karine Gentelet, professeure au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal.
  • Juan Luis Klein, professeur au département de géographie de l’Université du Québec à Montréal, et directeur du Centre de recherche sur l’innovation sociale.

Écoutez l'émission en cliquant sur le lien audio ci-contre, à gauche.

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h30, sur les six stations régionales de Radio Ville-Marie. Elle est animée par Isabelle Burgun et Pascal Lapointe. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et vous abonner sur iTunes.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter.

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