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C’est le communiqué de l’année. Il annonce qu’on a découvert des fioles contenant de la variole, un virus supposément éradiqué depuis 35 ans, au fond d’un entrepôt inutilisé appartenant à un laboratoire d’une agence américaine de la santé, au Maryland.

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Pour être exact, on ignore encore le contenu des fioles. Un test préliminaire a confirmé la présence de l’ADN de la variole, mais il faudra deux semaines pour savoir si celle-ci était encore «viable». Les employés qui en ont fait la découverte le 1er juillet, sur le campus des Instituts nationaux de la santé (NIH) à Bethesda, Maryland, n’ont vu que l’étiquette «variole», et ont aussitôt avisé les autorités compétentes —la «Division des agents et toxines»— qui les a transférées le 7 juillet au centre de confinement situé à Atlanta.

Il n’y a eu aucun bris de sécurité, assure le communiqué du CDC (Centre de contrôle des maladies), qui précise que les fioles «semblent dater des années 1950». Si ça se vérifiait, ça serait la troisième «survivante» de la variole: les deux autres sont dans des laboratoires à haute sécurité, celui d’Atlanta et celui de Novosibirsk, en Russie. Le dernier cas recensé de variole dans le monde remonte à 1977, en Somalie.

Des discussions étaient en cours au sein de l’Organisation mondiale de la santé depuis des années quant à l’opportunité d’éliminer ces deux ultimes souches, mais il va être à présent difficile de convaincre les autorités que d’autres fioles oubliées ne dorment pas dans quelque entrepôt inutilisé...

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