Laniakea serait donc notre nouvelle « adresse cosmique » : le superamas dont ferait partie notre galaxie. Mais rien n’est encore joué, temporisent les astronomes.

Le nom est joli, et les images qui ont circulé dans les médias ont fait rêver. Toutefois, la forme, la taille et l’existence même de ce superamas reposent encore sur des hypothèses.

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À l’origine de ces hypothèses, un conflit entre deux idées : la gravité, qui attire tout, y compris les galaxies, et l’expansion du cosmos, qui éloigne les galaxies les unes des autres. Pour concilier ces deux idées, encore faudrait-il comprendre à quel niveau l’une des forces prend-elle le dessus sur l’autre.

Les quatre astronomes derrière le concept Laniakea ont dressé en quelque sorte une carte en estimant la vitesse de 8000 galaxies par rapport à la vitesse de l’expansion de l’Univers. Le résultat est un ensemble pour l’instant en forme de fève, Laniakea, qui fait 520 millions d’années-lumière de côté, et qui va se briser en des fragments de plus en plus petits à mesure que l’Univers va continuer de grandir.

Le problème avec ce concept : la vitesse d’expansion de l’Univers, la durée de vie de ce superamas, ou même le fait qu’il faille en parler en ce moment comme d’un ensemble cohérent ne font pas l’unanimité.

À suivre dans un milliard d’années...

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