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Un rappel utile: la plupart des études médicales s’avéreront fausses. Un piège avec lequel sont familiers les journalistes scientifiques, mais dans lequel tombent régulièrement les médias.

«X guérit le cancer», «Y cause le cancer». Des manchettes trop fréquentes dans la presse généraliste, déplore la journaliste scientifique Julia Belluz dans Vox . Elle rappelle entre autres que :

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— en 2003, l’ American Journal of Medicine publiait une compilation de 101 études médicales parues entre 1979 et 1983 et décrivant un nouveau traitement «prometteur». Seulement cinq ont vraiment conduit à un traitement dans les années suivantes et seulement un de ces traitements était encore utilisé en 2003;

— récemment, le journaliste scientifique Matthew Herper écrivait que plus de 200 «percées» sur le cancer annoncées ces dernières années avaient en réalité échoué.

Tout média, attiré par ce qui est «nouveau», est un jour ou l'autre confronté à ce problème du «syndrome de la recherche unique». Alors qu’au contraire, en science, une nouvelle recherche n’est jamais suffisante : il en faut deux, cinq, dix, pour qu’on parle véritablement d’une percée. D’autre part, souligne Julia Belluz, il fut un temps où la publication d’une recherche ne servait qu’à lancer une discussion entre experts. Alors qu’aujourd’hui, elle peut être instantanément répercutée sur Facebook...

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