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La diffusion des sciences va de pair avec la liberté d’expression. Il faut en conséquence en appeler aux gouvernements à «offrir un environnement favorable à la libre circulation des idées et à une tolérance de débats contradictoires».

C’est l’esprit de la Déclaration de Nancy, présentée le 4 juin aux participants du congrès Science and You qui avait lieu à Nancy, en Lorraine.

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Sur le plancher, certains l’ont critiquée comme étant naïve, trop centrée sur la science et sur le modèle du déficit de connaissances, ne tenant pas assez compte des réalités qui, dans beaucoup de pays, ne sont pas les mêmes que dans les pays démocratiques.

«C’est un texte qui veut lancer le débat, la discussion» répond Bernard Schiele, muséologue, professeur à l'Université du Québec à Montréal et membre du comité scientifique qui a planché sur cette Déclaration. «C’est le résultat d’un processus de réflexion qui a été entamé il y a presque deux ans», précise-t-il. La Déclaration a été conçue autour d’une question à ses yeux fondamentale, qu’il reste à documenter: «qu’est-ce qui empêche qui de dire quoi, et dans quel contexte.»

Organisé par l’Université de Lorraine, Science and You était un colloque universitaire sur la vulgarisation —le premier de ce nom, succédant aux Journées Hubert Curien— qui a réuni 800 personnes venues de France, mais aussi de plusieurs pays, du 3 au 6 juin. Il était doublé d’un forum pour le grand public de la région.

Écoutez l’entrevue effectuée par Josée Nadia Drouin avec Bernard Schiele en cliquant sur le lien audio ci-contre, à gauche.

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