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Le modèle standard est, depuis les années 1970, le meilleur modèle actuellement disponible pour décrire les particules, leurs interactions et les forces qui régissent notre Univers. Mais une nouvelle étude suggère qu’on pourrait l’ébranler.

Une particule nommée méson B devrait, selon ce modèle, se désintégrer à parts égales en deux autres particules : les muons et les taus. Or, l'étude parue le 11 septembre dans Physical Review Letters et menée par un des groupes du Large Hadron Collider (LHC), le superaccélérateur de particules en Suisse, montre que les taus apparaissent 25 % à 30 % fois plus que ce que prévoit le modèle standard. Autrement dit, c’est comme si les taus faisaient soudain pencher la balance — une chose qu’ils ne sont pas censés faire.

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Ce résultat n'a pas atteint la barre statistique à partir de laquelle un résultat est considéré fiable en physique des particules. Les physiciens sont néanmoins intrigués, parce que deux études précédentes tendaient déjà vers la même conclusion. Le redémarrage du LHC en avril dernier promet de nouvelles données, donc l'analyse est attendue avec impatience...

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