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Les légumineuses —haricots, lentilles, pois chiches...— ont beau être consommées depuis des millénaires, elles restent encore mal connues et peu populaires. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’Organisation des Nations unies (ONU) a fait de 2016 leur Année internationale. C’est le sujet de notre émission cette semaine.

De quoi enrichir votre menu... mais surtout en apprendre un peu plus sur les légumineuses.

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D’ailleurs, le Canada est l’un des plus grands producteurs de lentilles et de pois secs au monde. Plus de cinq millions de tonnes de légumineuses ont été cultivées au Canada en 2014, selon Agriculture et Agroalimentaire Canada.

Le Canada est même le premier exportateur : 77% de la production nationale est exportée dans plus de 150 pays!

Les légumineuses possèdent une foule d’avantages nutritionnels et environnementaux. Elles sont riches en protéines, en fibres, en glucides, en vitamines B et en minéraux. Elles ont la faculté d’enrichir le sol en y fixant l’azote de l’air. Elles nécessitent moins d’eau et d’engrais chimiques que les autres sources de protéines et peuvent donc être cultivées même dans les endroits les plus arides.

Du coup, elles pourraient être une des clés pour atteindre la sécurité alimentaire pour tous. Comme le rappelait le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon :

Les légumineuses peuvent contribuer de manière significative à la sécurité alimentaire et à la santé humaine, ainsi qu'à la lutte contre la faim, la malnutrition et les défis environnementaux.

Pourtant les légumineuses restent encore mal connues et peu populaires. Pourquoi? Qu’est-ce que les légumineuses ont que les céréales n’ont pas? Ou la viande: d’un point de vue nutritionnel, on compare souvent les légumineuses et la viande. Pourquoi ?

La FAO (Organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation) travaille à la mise au point d’une base de données mondiale sur la composition alimentaire des légumineuses: 22 000 articles scientifiques sur la composition alimentaire des légumineuses. Pourquoi un tel outil est-il important ?

En 2013, c’était le quinoa qui était à l’honneur avec lui aussi, une année internationale. La FAO disait que le quinoa pouvait jouer un rôle important pour éliminer la faim, la malnutrition et la pauvreté. Ne sommes-nous pas trop optimistes ? Quel impact sur les fermiers canadiens –mais surtout les scientifiques– aura cette année internationale des légumineuses ? Une année internationale des légumineuses, qu’est-ce que ça change ?

On explore toutes ces questions avec:

Les invités

  • Gilles Tremblay, agronome et chercheur au Centre de recherche sur les grains (CEROM), il est coauteur d’un rapport de recherche sur l’impact agronomique et économique des légumineuses dans les rotations agricoles, commandé par l’Institut de recherche et de développement en agroenvironnement
  • Édeline Gagnon, qui termine un doctorat à l’Institut de recherche en biologie végétale de l’Université de Montréal en systématique et en évolution des légumineuses.

Écoutez l’émission en cliquant sur le lien ci-contre (à gauche) ou en vous abonnant sur iTunes.

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Je vote pour la science est diffusée le lundi à 13h30, sur les cinq stations régionales de Radio VM. Elle est animée par Isabelle Burgun. Recherche: Naïma Hassert. Vous pouvez également nous écouter le mardi à 11h à Radio Centre-Ville (102,3 FM Montréal) et vous abonner sur iTunes.

Vous trouverez sur cette page des liens vers les émissions des saisons précédentes. Pour en savoir plus sur l'initiative Je vote pour la science, rendez-vous ici. Vous pouvez également nous suivre sur Twitter et sur Facebook.

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