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Le 3 avril 2001



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La plante qui appelle au secours

(ASP) - C'est un de ces fascinants phénomènes de la nature. Il existe dans la nature des plantes qui ont pour caractéristique de répondre à une attaque d'insectes en relâchant un signal d'alarme -une odeur- qui attire d'autres insectes… lesquels viennent dévorer les premiers insectes, et laissent ensuite la plante tranquille.

Bref, ces plantes ont leurs gardes du corps...

Mais quel est ce mystérieux signal chimique qu'envoient les plantes? Serait-il possible de le reproduire au bénéfice des agriculteurs -afin de protéger les champs des insectes nuisibles? A tout le moins, l'approche aurait une allure plus "naturelle" que les insecticides…

Mais une telle recherche se vend mal, explique une équipe dirigée par Consuelo De Moraes, du ministère américain de l'Agriculture, dans la dernière édition de la revue Nature. D'abord, parce qu'à chaque plante -et chaque insecte nuisible- correspondrait probablement une substance chimique bien spécifique -ce qui revient pas mal plus cher à produire qu'un insectide vidé sur un territoire complet. Ensuite, parce que la méthode par essais et erreurs peut elle aussi coûter cher: éliminer un insecte nuisible peut simplement libérer le terrain pour un autre. Envoyer le mauvais signal chimique et ainsi, attirer en pure perte un insecte "sauveur" peut lui enlever l'envie de revenir, la fois suivante.

Cela n'empêche pas ces mêmes chercheurs d'avoir consacré beaucoup d'efforts, ces dernières années, à comprendre comment ce signal fonctionne. Les botanistes savaient déjà que c'était un composé se trouvant dans la salive de l'insecte nuisible, plutôt que des dommages causés à la plante, qui provoquait en réponse le déclenchement, chez la plante, de ce signal d'alarme. La solution, ont-ils imaginé, serait donc de réussir à augmenter la puissance de cette réponse, ou abaisser le seuil à partir duquel la plante produit son signal d'alarme.

Ils ont fait des pas vers une telle réalisation, mais ils n'en sont pas encore là. Ce qu'ils offrent dans leur article de Nature (résumé seulement; nécessite un abonnement gratuit) c'est, plus simplement, une description chimique d'une de ces interactions plantes-insectes jusqu'ici inconnues, entre les plants de tabac qui, la nuit, sont attaqués par des chenilles, et les papillons de nuit.

C'est bien peu de choses, mais le monde est vaste, les insectes, nombreux, et notre ignorance, immense…

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